Depuis plusieurs mois, un protocole sanitaire a été mis en place à l’arrivée des voyageurs à l’aéroport de Tahiti Faa’a par le Pays et l’État avec l’ILM. Il est désormais constaté que les arrivants depuis les États-Unis et la métropole sont en moyenne vaccinés à plus 97%. D’autre part, la majorité des voyageurs testés avant leur départ et à l’arrivée, y compris les non vaccinés, sont très majoritairement négatifs au Covid-19 (en moyenne 2 cas positifs sur 1 000 passagers arrivants). Les passagers non vaccinés, de moins en moins nombreux, sont toujours soumis à motifs impérieux et à quarantaine stricte de 10 jours fondée sur un arrêté individuel pris par l’État sur avis sanitaire du Pays. Cette mesure de contrainte fait l’objet de contrôles réguliers par les forces de l’ordre.
Aujourd’hui, les modalités de propagation du virus ont évolué et la situation sanitaire du Pays démontre que la menace sanitaire se trouve à l’intérieur du territoire. En effet, la diffusion massive du virus depuis mi-juillet et l’analyse des clusters par les services de la Santé indiquent que les contaminations sont principalement liées à des interactions internes au territoire. C’est pourquoi le Pays, l’État et l’ILM vont redéployer les moyens matériels et humains consacrés au protocole sanitaire pour mieux protéger la population au vu de l’évolution du risque.
Dans ce contexte, le contrôle est maintenu à l'arrivée à l’aéroport et ses modalités sont modernisées autour des trois axes suivants :
- Maintien des contrôles en amont des motifs impérieux pour les voyageurs non vaccinés venant de métropole et de la quarantaine ;
- Les voyageurs non vaccinés doivent donc toujours se déclarer sur la téléprocédure accessible depuis ETIS.
- Évolution du test à l’arrivée (J-0) qui sera effectué désormais en « Cov-Check » c’est-à-dire en auto-test fourni par l’ILM à tous les voyageurs à leur arrivée sur le territoire.
Le passage au Cov-Check va permettre de redéployer les personnels de santé chargés des tests à l’aéroport vers d’autres missions liées à la vaccination, au dépistage et au contrôle et suivi de la capacité d’occupation des structures hospitalières. La Police aux frontières (PAF) sera chargée de vérifier le statut sanitaire des arrivants au moyen d’un lecteur de QR Code et notifiera les arrêtés de quarantaine pris par le Haut-Commissariat. Ce protocole sanitaire rénové fera l’objet d’une première évaluation par l’État et le Pays une semaine après sa mise en œuvre qui débutera le 12 août 2021.