Le secrétaire d'Etat chargé des transports Jean-Baptiste Djebbari a évoqué lundi, devant la délégation aux Outre-mer de l'Assemblée nationale, la "piste de corridors sanitaires" qui pourraient être mis en place pour permettre aux touristes de l'hexagone de se rendre en Outre-mer cet été.
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L'idée serait une quatorzaine divisée en deux périodes de confinement, avant le voyage, puis à l'arrivée, combinée à des tests de dépistage du coronavirus.
"Ce système pourrait donner à voir un parcours des passagers (...) sécurisé sur le plan sanitaire, tant au niveau de la quatorzaine partiellement réalisée de part et d'autre de la destination, que du parcours des passagers dans l'aéroport, à bord de l'avion et à l'arrivée, avec des pratiques de tests", a expliqué Jean-Baptiste Djebbari.
"Pour l'instant, le principe de la quatorzaine demeure" pour chaque personne entrant dans un territoire ultramarin, a souligné le secrétaire d'Etat.
Le conseil constitutionnel a censuré récemment cette mesure de quatorzaine, mais "un nouveau décret est à venir cette semaine", a assuré M. Djebbari. "Le préfet devrait garder la possibilité d'imposer une quatorzaine stricte" aux arrivants, a-t-il ajouté.
Selon le conseil scientifique qui aiguille le gouvernement, la mesure de quatorzaine stricte "s'est avérée essentielle" dans la lutte contre le coronavirus en Outre-mer, relativement épargnés par l'épidémie.
Mais "les dynamiques locales, les volontés qui s'expriment aujourd'hui sont différentes "selon les territoires. "Certains arguent de la très grande vulnérabilité et choisissent le chemin de la sécurité sanitaire" en réclamant le maintien de la quatorzaine, "d'autres tentent plus de concilier impératif sanitaire et vitalité économique" en réclamant la reprise du tourisme, analyse M. Djebbari.
Selon lui, "une des pistes intéressantes est la piste des corridors sanitaires".
Ce type de dispositif est jugé "acceptable", par le conseil scientifique, mais peut présenter "un risque accru de Covid-19, si elle n'est pas appliquée strictement".
Pour Jean-Baptiste Djebbari, "comme nous avons des stratégies locales différenciées, il me semble que la possibilité de monter un corridor sanitaire de façon très territorialisée répondrait à ces objectifs localement portés".
M. Djebbari qui a rencontré dans la matinée, avec la ministre des Outre-mer Annick Girardin, les compagnies aériennes desservant les territoires ultramarins, a précisé que selon ces compagnies, "depuis le discours du Premier ministre (sur les vacances possibles cet été en France hexagonale et en Outre-mer, ndlr) nous observons des demandes de réservations" qui correspondent "à environ 50% de ce qui était pratiqué l'année dernière".
"Ce système pourrait donner à voir un parcours des passagers (...) sécurisé sur le plan sanitaire, tant au niveau de la quatorzaine partiellement réalisée de part et d'autre de la destination, que du parcours des passagers dans l'aéroport, à bord de l'avion et à l'arrivée, avec des pratiques de tests", a expliqué Jean-Baptiste Djebbari.
"Pour l'instant, le principe de la quatorzaine demeure" pour chaque personne entrant dans un territoire ultramarin, a souligné le secrétaire d'Etat.
Le conseil constitutionnel a censuré récemment cette mesure de quatorzaine, mais "un nouveau décret est à venir cette semaine", a assuré M. Djebbari. "Le préfet devrait garder la possibilité d'imposer une quatorzaine stricte" aux arrivants, a-t-il ajouté.
Selon le conseil scientifique qui aiguille le gouvernement, la mesure de quatorzaine stricte "s'est avérée essentielle" dans la lutte contre le coronavirus en Outre-mer, relativement épargnés par l'épidémie.
Mais "les dynamiques locales, les volontés qui s'expriment aujourd'hui sont différentes "selon les territoires. "Certains arguent de la très grande vulnérabilité et choisissent le chemin de la sécurité sanitaire" en réclamant le maintien de la quatorzaine, "d'autres tentent plus de concilier impératif sanitaire et vitalité économique" en réclamant la reprise du tourisme, analyse M. Djebbari.
Selon lui, "une des pistes intéressantes est la piste des corridors sanitaires".
Ce type de dispositif est jugé "acceptable", par le conseil scientifique, mais peut présenter "un risque accru de Covid-19, si elle n'est pas appliquée strictement".
Pour Jean-Baptiste Djebbari, "comme nous avons des stratégies locales différenciées, il me semble que la possibilité de monter un corridor sanitaire de façon très territorialisée répondrait à ces objectifs localement portés".
M. Djebbari qui a rencontré dans la matinée, avec la ministre des Outre-mer Annick Girardin, les compagnies aériennes desservant les territoires ultramarins, a précisé que selon ces compagnies, "depuis le discours du Premier ministre (sur les vacances possibles cet été en France hexagonale et en Outre-mer, ndlr) nous observons des demandes de réservations" qui correspondent "à environ 50% de ce qui était pratiqué l'année dernière".