Espoir mondial face au virus, le groupe pharmaceutique américain Pfizer en collaboration avec le groupe allemand BioNtech ont annoncé que leur candidat vaccin était efficace "à 90%" contre la covid-19
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Selon l'essai à grande échelle de phase 3 en cours, dernière étape avant une demande d'homologation, le vaccin développé par les laboratoires Pfizer (Etats-Unis) et BioNTech (Allemagne) est "efficace à 90%", ont-ils annoncé lundi.
La protection des patients a été obtenue sept jours après la deuxième des deux doses et 28 jours après la première, selon les résultats préliminaires.
"Plus de huit mois après le début de la pire pandémie en plus d'un siècle, nous pensons que cette étape représente un pas en avant significatif pour le monde dans notre bataille contre le Covid-19", a déclaré le président-directeur général de Pfizer, Albert Bourla.
Après cette annonce, qui a provoqué un bond des Bourses mondiales, le président américain Donald Trump a salué une "excellente nouvelle".
Le président élu Joe Biden a dit y voir un signe d'"espoir", tout en prévenant que la "bataille" était encore loin d'être gagnée.
Dans son premier discours après l'annonce de sa victoire à la présidentielle, Joe Biden a annoncé samedi soir qu'une cellule de crise, composée de scientifiques et d'experts, serait chargée dès lundi de bâtir un "plan qui entrera en vigueur dès le 20 janvier 2021", jour de son investiture, prenant ainsi le contrepied de son rival Donald Trump, qui a toujours minimisé la pandémie.
Les Etats-Unis, qui font face à des records de nouvelles contaminations ces derniers jours, affichent un bilan total de 237.584 décès pour 9.972.333 cas recensés.
Au total, plus de 50,3 millions de cas de nouveau coronavirus ont été détectés dans le monde depuis décembre, selon un bilan établi lundi par l'AFP à partir de sources officielles.
Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé lundi la communauté internationale à "ne pas fermer les yeux" face à la pandémie, même si le monde est "fatigué" du virus.
En Europe, où plus de 12,7 millions de cas ont été enregistrés, le Portugal est entré lundi en état d'urgence sanitaire, assorti d'un couvre-feu dans la majeure partie du pays.
"La seule façon de maîtriser la pandémie est d'éviter les interactions sociales", a souligné le chef du gouvernement portugais Antonio Costa.
Comme partout ailleurs en Europe, les contaminations enregistrent une hausse inquiétante au Portugal: depuis début octobre, leur nombre quotidien est passé de 2.000 à 6.000. A partir de lundi, le couvre-feu nocturne, qui débutera dès 13h00 durant le weekend, s'applique dans 121 communes considérées comme étant "à risque élevé", où vivent 70% des Portugais.
La Roumanie a aussi adopté de nouvelles mesures draconiennes: un couvre-feu nocturne, de même que le port obligatoire du masque en extérieur et l'interdiction des fêtes publiques et privées, entrent en vigueur lundi dans ce pays, qui approche le seuil des 10.000 nouveaux cas par jour.
En Hongrie, le Premier ministre Viktor Orban a annoncé un confinement partiel à partir de mercredi. Les rassemblements vont être interdits, les restaurants fermés, les événéments culturels et de loisirs annulés et le couvre-feu étendu de 20h00 à 05h00. Ces restrictions, qui doivent encore être approuvées par le Parlement, sont mises en place pour une durée de 30 jours minimum.
Dans toute l'Europe, où les confinements décrétés face à cette nouvelle vague restent moins stricts qu'au printemps, les gouvernements réfléchissent à de nouvelles pistes pour juguler la pandémie.
La France a néanmoins à nouveau écarté dimanche celle d'un confinement imposé pour les personnes âgées, plus vulnérables aux formes graves de la maladie.
Le pays a dépassé a dépassé samedi la barre des 40.000 décès liés au Covid-19, et des patients y souffrant du Covid commencent à être transférés vers des hôpitaux allemands en raison de l'encombrement des services de réanimation.
Selon la Banque de France, le reconfinement devrait amputer l'activité de l'économie française de 12% en novembre, contre 31% en avril. Pour l'ensemble de l'année, elle prévoit une chute du PIB de 9 à 10%.
En Italie, la situation épidémique est "largement hors de contrôle", ont jugé des médecins, qui demandent au gouvernement de décréter sans délai un "confinement total".
Quatre régions ont été placées en zone rouge par le gouvernement et une cinquième a décidé de s'auto-confiner dimanche soir. Pour la Fédération nationale des ordres de médecins, ces mesures gouvernementales sont insuffisantes. Son président Filippo Anelli exige "un confinement total dans tout le pays".
La Russie a, elle, enregistré lundi un nouveau record de contaminations quotidiennes avec près de 22.000 cas, Moscou dépassant notamment pour la première fois le pic du mois de mai. Les autorités russes ont cependant jusqu'ici exclu tout nouveau confinement d'ampleur.
La protection des patients a été obtenue sept jours après la deuxième des deux doses et 28 jours après la première, selon les résultats préliminaires.
"Plus de huit mois après le début de la pire pandémie en plus d'un siècle, nous pensons que cette étape représente un pas en avant significatif pour le monde dans notre bataille contre le Covid-19", a déclaré le président-directeur général de Pfizer, Albert Bourla.
Après cette annonce, qui a provoqué un bond des Bourses mondiales, le président américain Donald Trump a salué une "excellente nouvelle".
Le président élu Joe Biden a dit y voir un signe d'"espoir", tout en prévenant que la "bataille" était encore loin d'être gagnée.
Dans son premier discours après l'annonce de sa victoire à la présidentielle, Joe Biden a annoncé samedi soir qu'une cellule de crise, composée de scientifiques et d'experts, serait chargée dès lundi de bâtir un "plan qui entrera en vigueur dès le 20 janvier 2021", jour de son investiture, prenant ainsi le contrepied de son rival Donald Trump, qui a toujours minimisé la pandémie.
Les Etats-Unis, qui font face à des records de nouvelles contaminations ces derniers jours, affichent un bilan total de 237.584 décès pour 9.972.333 cas recensés.
Au total, plus de 50,3 millions de cas de nouveau coronavirus ont été détectés dans le monde depuis décembre, selon un bilan établi lundi par l'AFP à partir de sources officielles.
Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé lundi la communauté internationale à "ne pas fermer les yeux" face à la pandémie, même si le monde est "fatigué" du virus.
En Europe, où plus de 12,7 millions de cas ont été enregistrés, le Portugal est entré lundi en état d'urgence sanitaire, assorti d'un couvre-feu dans la majeure partie du pays.
"La seule façon de maîtriser la pandémie est d'éviter les interactions sociales", a souligné le chef du gouvernement portugais Antonio Costa.
Comme partout ailleurs en Europe, les contaminations enregistrent une hausse inquiétante au Portugal: depuis début octobre, leur nombre quotidien est passé de 2.000 à 6.000. A partir de lundi, le couvre-feu nocturne, qui débutera dès 13h00 durant le weekend, s'applique dans 121 communes considérées comme étant "à risque élevé", où vivent 70% des Portugais.
La Roumanie a aussi adopté de nouvelles mesures draconiennes: un couvre-feu nocturne, de même que le port obligatoire du masque en extérieur et l'interdiction des fêtes publiques et privées, entrent en vigueur lundi dans ce pays, qui approche le seuil des 10.000 nouveaux cas par jour.
En Hongrie, le Premier ministre Viktor Orban a annoncé un confinement partiel à partir de mercredi. Les rassemblements vont être interdits, les restaurants fermés, les événéments culturels et de loisirs annulés et le couvre-feu étendu de 20h00 à 05h00. Ces restrictions, qui doivent encore être approuvées par le Parlement, sont mises en place pour une durée de 30 jours minimum.
Dans toute l'Europe, où les confinements décrétés face à cette nouvelle vague restent moins stricts qu'au printemps, les gouvernements réfléchissent à de nouvelles pistes pour juguler la pandémie.
La France a néanmoins à nouveau écarté dimanche celle d'un confinement imposé pour les personnes âgées, plus vulnérables aux formes graves de la maladie.
Le pays a dépassé a dépassé samedi la barre des 40.000 décès liés au Covid-19, et des patients y souffrant du Covid commencent à être transférés vers des hôpitaux allemands en raison de l'encombrement des services de réanimation.
Selon la Banque de France, le reconfinement devrait amputer l'activité de l'économie française de 12% en novembre, contre 31% en avril. Pour l'ensemble de l'année, elle prévoit une chute du PIB de 9 à 10%.
En Italie, la situation épidémique est "largement hors de contrôle", ont jugé des médecins, qui demandent au gouvernement de décréter sans délai un "confinement total".
Quatre régions ont été placées en zone rouge par le gouvernement et une cinquième a décidé de s'auto-confiner dimanche soir. Pour la Fédération nationale des ordres de médecins, ces mesures gouvernementales sont insuffisantes. Son président Filippo Anelli exige "un confinement total dans tout le pays".
La Russie a, elle, enregistré lundi un nouveau record de contaminations quotidiennes avec près de 22.000 cas, Moscou dépassant notamment pour la première fois le pic du mois de mai. Les autorités russes ont cependant jusqu'ici exclu tout nouveau confinement d'ampleur.