"Depuis le début de l’année, de nombreux internautes, les référents locaux du Réseau Local d’Echouage ou les agents des brigades municipales nous contactent régulièrement pour signaler la présence de tortue marine, blessée ou morte.
Au total, depuis le début de l’année, plus d’une dizaine de tortues marines ont été retrouvées mortellement blessées ou mortes, souvent portant des traces de flèche ou complètement dépecées.
Dernière trouvaille en date, le 26 juin dernier, une internaute nous a signalé la présence d’une tête de tortue sur le bord de la route à Paopao sur l’île de Moorea (crédit vidéo Miriam Meuel).
Si par principe toutes les espèces de tortues marines sont strictement protégées en Polynésie française, la Diren constate malheureusement que la plupart des animaux mutilés sont de plus en plus jeunes, et ce, sans distinction d’espèce ni de sexe.
Ainsi ces actes gratuits confirment une tendance actuelle au massacre pur et simple d’espèces protégées, qui n’a plus aucun rapport avec une quelconque culture traditionnelle.
Pour information, les braconniers des espèces protégées par le code de l’environnement sont passibles d’une amende pénale pouvant aller jusqu’à 17 800 000 cfp, avec la possibilité de se voir saisir tout le matériel ayant servi à commettre l’infraction".