Comme il s'y était engagé au sortir des négociations improvisées suite à l'incursion de manifestants à l'Assemblée, le gouvernement a fait connaître sa position. Le retrait du texte n'a pas été évoqué. Edouard Fritch dénonce les exactions et renvoie chacun à ses responsabilités.
Suite à l'interruption de la séance extraordinaire de l'Assemblée de Polynésie jeudi 8 mars en raison de l'incursion par la force de manifestants dans l'hémicycle, les représentants de l'intersyndicale, le gouvernement et les représentants de groupes ont été amenés à négocier en cours d'après midi.
Au cours de cette réunion les représentants syndicaux ont sommé le gouvernement de retirer purement et simplement le texte portant réforme du régime des retraites. La majorité a alors demandé le temps de la réflexion et a indiqué qu'elle s'exprimerait dans la soirée.
Les membres du gouvernement et de nombreux élus de la majorité ont donc donné une conférence de presse peu avant 21h00 à la Présidence. A cette occasion Edouard Fritch a temporisé tout en renvoyant chacun à ses responsabilités.
Le président de la Polynésie a commencé par rappeler que si aucune décision n'était prise pour réformer le régime des retraites, elles ne pourraient plus être payées d'ici 2020.
Il a indiqué que son gouvernement a toujours entretenu le dialogue avec les syndicats.
Ce qui s'est produit à l'Assemblée est inadmissible"
Il a ensuite déploré qu'en dépit des propositions et des concessions importantes annoncées le matin même devant l'Assemblée, la situation a dégénéré. "Je ne veux pas qu'il y ait de l'instabilité et du tumulte" a t'il dit avant d'assener : "Ce qui s'est produit aujourd'hui à l'Assemblée est inadmissible" .
A son tour, Teva Rohfritsh a fustigé l'attitude des manifestants ayant forcé les portes de l'Assemblée pour s'introduire en nombre dans l'hémicycle lors de la séance extraordinaire. "Les élus ont été agressés, séquestrés au sein de l'Assemblée (...) la démocratie et l'état de droit ont été bafoués" a martelé le vice-président avant d'ajouter que le gouvernement verrait quelle suite donner à ces incidents.
Pour conclure la réunion, Edouard Fritch a insisté face à l'état d'urgence caractérisant aujourd'hui le régime des retraites : "nous sommes un gouvernement qui prend ses responsabilités" a t'il dit tout en indiquant "nous continuerons à tout faire pour que la paix règne et que l'économie continue à tourner".
Retrouvez le point presse ici :
Au cours de cette réunion les représentants syndicaux ont sommé le gouvernement de retirer purement et simplement le texte portant réforme du régime des retraites. La majorité a alors demandé le temps de la réflexion et a indiqué qu'elle s'exprimerait dans la soirée.
Les membres du gouvernement et de nombreux élus de la majorité ont donc donné une conférence de presse peu avant 21h00 à la Présidence. A cette occasion Edouard Fritch a temporisé tout en renvoyant chacun à ses responsabilités.
Le président de la Polynésie a commencé par rappeler que si aucune décision n'était prise pour réformer le régime des retraites, elles ne pourraient plus être payées d'ici 2020.
Il a indiqué que son gouvernement a toujours entretenu le dialogue avec les syndicats.
Ce qui s'est produit à l'Assemblée est inadmissible"
Il a ensuite déploré qu'en dépit des propositions et des concessions importantes annoncées le matin même devant l'Assemblée, la situation a dégénéré. "Je ne veux pas qu'il y ait de l'instabilité et du tumulte" a t'il dit avant d'assener : "Ce qui s'est produit aujourd'hui à l'Assemblée est inadmissible" .
A son tour, Teva Rohfritsh a fustigé l'attitude des manifestants ayant forcé les portes de l'Assemblée pour s'introduire en nombre dans l'hémicycle lors de la séance extraordinaire. "Les élus ont été agressés, séquestrés au sein de l'Assemblée (...) la démocratie et l'état de droit ont été bafoués" a martelé le vice-président avant d'ajouter que le gouvernement verrait quelle suite donner à ces incidents.
Pour conclure la réunion, Edouard Fritch a insisté face à l'état d'urgence caractérisant aujourd'hui le régime des retraites : "nous sommes un gouvernement qui prend ses responsabilités" a t'il dit tout en indiquant "nous continuerons à tout faire pour que la paix règne et que l'économie continue à tourner".
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