Devant le Congrès de Versailles, ce lundi 3 juillet, le chef de l'Etat Emmanuel Macron a détaillé les grandes orientations du début de son quinquennat. Certains ont dénoncé l'hyperprésidentialisation du chef de l'État. L'opposition parle d'un discours creux.
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Entreprendre "une révolution", concrétisée par "des changements profonds", en faveur d'un Etat "plus exigeant", mais aussi "plus efficace" et "plus juste", dans le but de "libérer" les Français. Voici en résumé l'engagement pris par Emmanuel Macron devant le Congrès convoqué à Versailles, lundi 3 juillet.
Le chef de l'Etat s'est solennellement engagé à lancer une multitude de réformes institutionnelles comme la "réduction d'un tiers" du nombre de parlementaires ou l'introduction d'une "dose de proportionnelle", "la suppression de la Cour de justice de la République". Des "transformations" que le président de la République entend mener au pas de charge pour qu'elles soient "parachevées d'ici un an". Il s'est toutefois gardé d'annoncer des mesures économiques et sociales ou des orientations claires en matière de politique étrangère. L'opposition a d'ailleurs dénoncé un discours creux, flou et général.
Reportage
Au sortir du discours d'Emmanuel Macron face au Congrès, les réactions politiques ne se sont pas fait attendre.Il y a ceux qui ont boudé le Congrès, comme les parlementaires communistes en début d'après-midi à Versailles ou encore les élus de la France insoumise, qui se sont rassemblés place de la République à Paris. Une "absence sectaire" dénoncée par le président Macron. Réponse de Jean-Luc Mélenchon : "Non monsieur le président de la République, ce n'est pas du sectarisme que de refuser de révérer le prince".
Du côté des Républicains, on dénonce le peu d'annonces pour beaucoup de communication, mais aussi une inquiétude : "la sortie de l'état d'urgence, qui me paraît dangereuse", indique Éric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes. "Je pense que finalement, c'est peut-être ça qui marquera une étape nouvelle, parce qu'elle va aboutir à affaiblir la protection des Français", explique-t-il. Le Parti socialiste est quant à lui ironique : le président n'a pas court-circuité le Premier ministre puisqu'il n'a rien dit du programme du gouvernement.
Une heure et demie pour rien : voilà en résumé la réaction du Front national. "Nous n'en savons donc pas plus en sortant qu'en entrant", a déclaré Marine Le Pen. Demain, ces parlementaires retrouveront leurs hémicycles respectifs pour écouter cette fois le discours de politique générale du Premier ministre.
Retrouvez ci dessous quelques extraits du discours d'Emmanuel Macron :
Le chef de l'Etat s'est solennellement engagé à lancer une multitude de réformes institutionnelles comme la "réduction d'un tiers" du nombre de parlementaires ou l'introduction d'une "dose de proportionnelle", "la suppression de la Cour de justice de la République". Des "transformations" que le président de la République entend mener au pas de charge pour qu'elles soient "parachevées d'ici un an". Il s'est toutefois gardé d'annoncer des mesures économiques et sociales ou des orientations claires en matière de politique étrangère. L'opposition a d'ailleurs dénoncé un discours creux, flou et général.
Reportage
"Nous n'en savons pas plus en entrant qu'en sortant"
Au sortir du discours d'Emmanuel Macron face au Congrès, les réactions politiques ne se sont pas fait attendre.Il y a ceux qui ont boudé le Congrès, comme les parlementaires communistes en début d'après-midi à Versailles ou encore les élus de la France insoumise, qui se sont rassemblés place de la République à Paris. Une "absence sectaire" dénoncée par le président Macron. Réponse de Jean-Luc Mélenchon : "Non monsieur le président de la République, ce n'est pas du sectarisme que de refuser de révérer le prince".
Du côté des Républicains, on dénonce le peu d'annonces pour beaucoup de communication, mais aussi une inquiétude : "la sortie de l'état d'urgence, qui me paraît dangereuse", indique Éric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes. "Je pense que finalement, c'est peut-être ça qui marquera une étape nouvelle, parce qu'elle va aboutir à affaiblir la protection des Français", explique-t-il. Le Parti socialiste est quant à lui ironique : le président n'a pas court-circuité le Premier ministre puisqu'il n'a rien dit du programme du gouvernement.
Une heure et demie pour rien : voilà en résumé la réaction du Front national. "Nous n'en savons donc pas plus en sortant qu'en entrant", a déclaré Marine Le Pen. Demain, ces parlementaires retrouveront leurs hémicycles respectifs pour écouter cette fois le discours de politique générale du Premier ministre.
Retrouvez ci dessous quelques extraits du discours d'Emmanuel Macron :