L'idée fait son chemin en Métropole. L'assurance maladie veut favoriser la "pertinence" des prescriptions d'arrêts de travail en incluant de nouveaux critères dans la rémunération sur objectifs de santé publique (Rosp), sorte de prime octroyée aux médecins pour améliorer leurs pratiques.
Les syndicats de médecins ont rendez-vous demain au siège de la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) pour une nouvelle séance de négociation sur la convention médicale, texte qui régit, pour cinq ans, les relations entre les praticiens libéraux et la Sécurité sociale et fixe leurs honoraires.
Dans un document élaboré en amont de la discussion et consacré à la Rosp, l'Assurance maladie propose d'introduire de nouveaux indicateurs permettant la rémunération des médecins atteignant certains objectifs, en matière de prescription de médicaments, d'organisation de leur cabinet ou encore de prévention.
Parmi eux, des indicateurs relatifs à la pertinence des prescriptions d'arrêt de travail au regard des préconisations existantes, les médecins étant par exemple invités à prescrire 5 jours d'arrêt de travail pour une grippe saisonnière, 3 pour une angine ou 21 jours pour une entorse grave lorsque le patient effectue "un travail physique lourd".
La mesure pourrait ainsi s'inscrire dans un plan plus global d'action de la Cnam pour enrayer la hausse des dépenses liées aux arrêt maladie (renforcement de l'accompagnement des médecins prescrivant trop d'arrêts, meilleur ciblage des contrôles, etc.) qui grèvent les comptes de la Sécurité Sociale.
Reste que les syndicats sont loin d'être conquis par l'idée. "Il faut arrêter de nous infantiliser", commente de son côté Jean-Paul Hamon, le président de la FMF, opposé à ce mode de rémunération.
En 2015, près de 90.000 médecins ont perçu 4.500 euros (536985 fcp) en moyenne au titre de la Rosp.
Source : AFP
Dans un document élaboré en amont de la discussion et consacré à la Rosp, l'Assurance maladie propose d'introduire de nouveaux indicateurs permettant la rémunération des médecins atteignant certains objectifs, en matière de prescription de médicaments, d'organisation de leur cabinet ou encore de prévention.
Parmi eux, des indicateurs relatifs à la pertinence des prescriptions d'arrêt de travail au regard des préconisations existantes, les médecins étant par exemple invités à prescrire 5 jours d'arrêt de travail pour une grippe saisonnière, 3 pour une angine ou 21 jours pour une entorse grave lorsque le patient effectue "un travail physique lourd".
Enrayer la hausse des dépenses
La mesure pourrait ainsi s'inscrire dans un plan plus global d'action de la Cnam pour enrayer la hausse des dépenses liées aux arrêt maladie (renforcement de l'accompagnement des médecins prescrivant trop d'arrêts, meilleur ciblage des contrôles, etc.) qui grèvent les comptes de la Sécurité Sociale.
Reste que les syndicats sont loin d'être conquis par l'idée. "Il faut arrêter de nous infantiliser", commente de son côté Jean-Paul Hamon, le président de la FMF, opposé à ce mode de rémunération.
En 2015, près de 90.000 médecins ont perçu 4.500 euros (536985 fcp) en moyenne au titre de la Rosp.
Source : AFP