Paris n'a pas versé en 2016, la 2ème tranche de sa participation au financement du Régime de solidarité. Manquent également, les 700 millions de francs promis par le Président Hollande pour le service d'oncologie du Centre Hospitalier du Taaone
•
C’est l’hôpital du Taaone qui subit les conséquences des retards de paiement de l’état. Car les 715 millions, non versés au titre du RSPF en 2016 plongent les fournisseurs de l’hôpital dans de grosses difficultés. L’année dernière, au lieu du 1,4 milliard attendu, seule la moitié a été versée.
Résultat, la facture électricité est payée en retard, près de 800 millions par an tandis que la collaboration avec les laboratoires privées de Tahiti est également plus difficile pour cause de non paiement.
Car depuis 2014, il y a toujours un trou de 800 millions dans les comptes de l’hopital. Un déséquilibre du budget du régime de solidarité, voté en déséquilibre en 2014 qui n’a pas jamais été rétabli malgré les avances de trésoreries du gouvernement. Si les ministres de la santé et de la solidarité sont restés discret sur la question, le Président de l’assemblée Marcel Tuihiani a interpellé le Haut-Commissaire par courrier.
Mais l’état doit aussi faire face aux promesses de François Hollande lors de sa visite en février dernier. Les 700 millions pour accompagner le "développement du service d'oncologie du centre hospitalier n’en sont qu’au stade d’étude. Aujourd’hui, les services du haut-commissariat proposent d’étaler le paiement en 3 fois jusqu’à 2019. Et si les projets de Taaone sont prêts, l’état joue la montre en demandant toujours plus de précisions sur les documents fournis par la direction de CHPF.
Résultat, la facture électricité est payée en retard, près de 800 millions par an tandis que la collaboration avec les laboratoires privées de Tahiti est également plus difficile pour cause de non paiement.
Car depuis 2014, il y a toujours un trou de 800 millions dans les comptes de l’hopital. Un déséquilibre du budget du régime de solidarité, voté en déséquilibre en 2014 qui n’a pas jamais été rétabli malgré les avances de trésoreries du gouvernement. Si les ministres de la santé et de la solidarité sont restés discret sur la question, le Président de l’assemblée Marcel Tuihiani a interpellé le Haut-Commissaire par courrier.
Mais l’état doit aussi faire face aux promesses de François Hollande lors de sa visite en février dernier. Les 700 millions pour accompagner le "développement du service d'oncologie du centre hospitalier n’en sont qu’au stade d’étude. Aujourd’hui, les services du haut-commissariat proposent d’étaler le paiement en 3 fois jusqu’à 2019. Et si les projets de Taaone sont prêts, l’état joue la montre en demandant toujours plus de précisions sur les documents fournis par la direction de CHPF.