États-Unis : nouvelle nuit d'émeutes contre la police

Malgré l'arrestation du policier à l'origine de la mort de George Floyd, un Afro-Américain mort lors d'un contrôle de police, les États-Unis se sont à nouveau embrasés dans la nuit du vendredi 29 mai. 
Comme un symbole, les manifestations qui ont suivi le décès de George Floyd, un père de famille Afro-Américain mort lors d'un contrôle de police lundi, sont arrivées, dans la nuit de vendredi 29 à samedi 30 mai, jusque sous les fenêtres de la Maison Blanche, à Washington (États-Unis). "Les vies des noirs comptent !" ("Black lives matter !"), un message repris depuis Minneapolis et dans très nombreuses villes américaines. 

À New-York, par exemple, les derniers mots de George Floyd, mort étranglé par le genou d'un policier, se sont transformés en un slogan : "Je ne peux pas respirer !". "Nous avons enduré des années et des années d'oppression et nous en avons juste assez", explique une manifestante. Vendredi soir, le policier à l'origine du décès du père de famille a été arrêté à Minneapolis. Derek Chauvin risque jusqu'à trente-cinq ans de prison. 

La famille de George Floyd salue l’arrestation comme un premier pas sur la voie de la justice. Mais la juge aussi tardive qu’insuffisante. Vendredi soir, à nouveau des foules en colère à Minneapolis, mais aussi à Atlanta, Dallas ou encore Washington, où se trouvait Gregory Philips. 
 

Reportage de France Info


Le gouverneur du Minnesota a indiqué samedi 30 mai avoir autorisé une "mobilisation complète" de la Garde nationale en réponse aux manifestations. Lors d'une conférence de presse, Tim Walz a précisé que cela n'était jamais arrivé "au cours des 164 ans d'histoire de la Garde nationale du Minnesota".