Face à la montée d'une nouvelle vague, la nécessité d'une 3e dose s'impose

L’application d’un rappel vaccinal contre le covid-19 commence à s’imposer un peu partout dans le monde. Car si les vaccins développés depuis le début de la pandémie ont montré une efficacité importante, la protection à long terme, elle, diminue, surtout face au variant Delta.

Depuis septembre, les Etats-Unis autorisent la 3e dose même si ce pays n'a pas encore atteint les 60% de personnes complètement vaccinées. Ce rappel s'adresseaux personnes de plus de 65 ans, celles fragiles, aux personnels de santé ou encore au personnel travaillant avec les plus fragiles comme dans les écoles ou les employés de supermarchés. 

Aux Etats-Unis, 3 vaccins sont possibles pour le rappel : Pfizer, Moderna ou Janssen. En Métropole, plus de 50 millions de Français ont un schéma vaccinal complet, l'injection de la 3e dose a démarré en octobre, mais aujourd'hui on compte à peine plus 4% des personnes ayant reçu le rappel.

Emmanuel Macron

 

Sont concernés les plus de 65 ans, les plus fragiles mais aussi le personnel de santé, les accompagnants de personnes vulnérables. 

Contrairement aux Etats-Unis, en France le rappel vaccinal ne se fait qu'avec une dose du vaccin Pfizer.

Au fenua, l'injection de la 3e dose a elle aussi commencé en octobre. Aujourd'hui, on compte un peu plus de 67% des habitants de plus de 12 ans ayant un schéma vaccinal complet. Et parmi elles, 6 489 personnes ont reçu le rappel.

Prévenir...

 

En Polynésie, la 3e dose s'adresse d'abord aux plus de 60 ans, aux personnes fragiles mais aussi aux personnes fragiles, mais aussi aux personnels et transporteurs de santé ou encore les pompiers. Les Français âgés de 50 à 64 ans pourront recevoir une dose de rappel de vaccin contre le covid-19 à partir de début décembre, a annoncé Emmanuel Macron en s'inquiétant du regain épidémique. 

Emmanuel Macron

 

La raison de cette 3e dose : l'inquiétude un peu partout dans le monde d'une 5e vague meurtrière. Aujourd'hui, l'Europe fait face à une remontée de l'épidémie, et l'OMS prévoit 500 000 décès en Europe d'ici février prochain si rien n'est fait.

Aujourd'hui, dans son allocution, le président de la République a rappelé qu'une personne vaccinée a 11 fois moins de chance de se retrouver à l'hôpital.

3e dose