Face aux variants, les masques en tissu remis en question

Le Pays recommande le port du masque en tissu.

Face à la contagiosité élevée des variants du coronavirus, le Haut Conseil de la Santé Publique (HSCP) recommande de ne plus utiliser certains masques en tissu. Les masques en tissu de catégorie 1 et les masques chirurgicaux sont à privilégier, ainsi qu'une distance de 2 mètres.

Un des variants du Sras-Cov2 peut-il circuler en Polynésie ? Pour le moment, impossible à dire car le Pays n'est pas doté du matériel nécessaire pour pouvoir le détecter. En revanche, les autorités de l'Etat et du Pays le redoute, en raison de la circulation de personnes notamment.

Des masques de catégorie 1

Dans l'hexagone, le Haut Conseil de la Santé Publique (HSCP) s'est déjà penché sur la question. Et dans la restitution de ses travaux, il préconise notamment le port de masques en tissu de catégorie 1 et de masques chirurgicaux. En effet, en raison de la contagiosité élevée des variants, tous les masques n'offrent pas la même protection.

Pourtant, dans l'hexagone comme en Polynésie, de nombreuses personnes ont choisi de porter des masques en tissu, réutilisables. Mais leur degré de protection varie en fonction du tissu utilisé et du mode de fabrication.

« La quasi-totalité des masques industriels en tissu reste valable contre le Covid-19, contrairement aux masques artisanaux qui ne filtrent pas suffisamment", a toutefois indiqué ce mardi 19 janvier le ministre de la Santé, Olivier Véran. « Restent valides tous les masques dont le pouvoir filtrant est supérieur à 90 % », a-t-il expliqué sur France Inter, selon qui cela concerne « la quasi-totalité des masques industriels grand public ». C'est ce « qu'on appelle les masques grand public de niveau 1 [qui filtrent 90 % des particules, tandis que ceux de catégorie 2 n’en bloquent que 70 % ndlr]. », a-t-il précisé. « En revanche, le masque artisanal qu'on fabrique chez soi avec la meilleure intention du monde, en respectant les normes Afnor (...), n'offre pas nécessairement toutes les garanties nécessaires » pour le Haut Conseil de la santé publique, a-t-il poursuivi.

L'Autriche et la Bavière (Allemagne) misent quant à elles sur le masque FFP2. Le HCSP ne le préconise pas car "on ne pourra pas contrôler s'ils sont bien portés et adaptés à la morphologie du visage ».

2 mètres de distance

Face aux nouveaux variants, le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) recommande aussi d'instaurer une distanciation sanitaire de deux mètres et d'insister sur l'aération. 

Le Haut Conseil de la Santé Publique rend des avis scientifiques qui ont pour but d'éclairer la prise de décisions politiques sanitaires. Ils ne sont pas forcément suivis.