Animations, panneaux explicatifs, débats, ou encore recherches ludiques et participatives, song autant d'ateliers mis en place à l'occasion de cette fête de la Science, pour permettre aux visiteurs d’échanger avec la communauté scientifique.
Parmi eux, Vetea Liao qui a recensé 211 espèces de coraux avec son équipe en polynésie. Chercheur en biologie marine, il se consacre uniquement à la protection de ces animaux. En 2019 il fonde l'association Tama no te Tai Roto pour suivre de près le rythme de vie du corail, sa pousse, sa ponte, sa mort. Avec le réchauffement climatique, il veut sensibiliser la population à la protection du corail
Selon une étude de l'Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer, en raison du réchauffement planétaire, les crustacés ont presque disparu du récif. En particulier la moule, la nacre voire même certaines espèces de poissons. En conséquence les crustacés doivent s’adapter pour survivre.
Autre conséquence de ce réchauffement : la modification et l’orientation des courants marins, qui a un impact direct sur la reproduction des anguilles de la Maroto. Et la Polynésie compte d'ailleurs une spécialiste des anguilles, et plus particulèrement de l'environnement hydroélèctrique: Herehia Helme. Echanger avec elle c'est comprendre plus facilement les impacts que peuvent avoir les hommes sur leur milieu que ce soit en mer ou en rivière.
La fête de la science fermera ces portes le 27 Novembre.