Fight like a girl : initiation gratuite à la self defense

Malgré le contexte sanitaire difficile, l'édition Fight Like a Girl 2020 a bien eu lieu ce samedi 21 novembre, à Pirae. Au programme, des initiations gratuites à la self défense à destination des femmes.
Le club TFK Self défense a organisé la neuvième édition de FLAG 2020 (Fight Like a Girl), ce samedi 21 novembre. Une matinée d'initiation gratuite aux gestes de protection et d'autodefense à destination des femmes. Une action qui s'inscrit dans le cadre de la journée de lutte contre toutes les violences faites femmes, le 25 novembre prochain.
Cette année, la marraine de l'évènement est Edith Tavanae Toofa, championne de boxe. Le thème de cette journée est « transmettre ».

« C’est le geste le plus simple, aller aux choses les plus simples pour que ce soit réalisable par n’importe qui, explique Mere Fevre, instructrice de Self défense. L'efficacité d’une discipline, c’est quand on arrive à aller à l’essentiel et au plus simple pour que ce soit efficace. »

Il aura fallu une femme dans ce milieu masculin, en l’occurrence Mere Fevre, pour faire comprendre que les arts martiaux peuvent rassembler plutôt que diviser les clubs de combats en Polynésie.

En raison du contexte sanitaire de la Covid-19, le FLAG 2020 s'est déroulé sous forme de vidéos réalisées par les différents clubs partenaires, abordant des situations d'agressions diverses : de la simple saisie à des situations plus extrêmes comme une tentative de viol ou une agression en voiture (carjacking). Toutes ces vidéos sont diffusées sur la page Facebook de l'événement.

Mais ce samedi 21 novembre, sur le marae de la vallée de la Hamuta, il s'agissait bien d'une rencontre entre instructeurs de clubs, représentants d'associations de jeunesses et sociales, pour discuter autour du thème de la transmission. Chaque intervenants a ainsi pu être filmé et son message diffusé durant l'événement.
La rencontre a également démarré avec une cérémonie culturelle pour "renouer avec les racines polynésiennes".

Un seul objectif, reconstruire un pont essentiel entre la culture et le respect mutuel.
©Polynésie La 1ère