Le syndicat O oe to oe Rima est finalement parvenu à un accord avec la direction au terme de 45 jours de grève. L'impact financier de ce mouvement social pourrait dépasser les 200 millions de francs.
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C’est la fin d’un conflit qui marquera durablement l’histoire de la chaîne Intercontinental en Polynésie. Le protocole de sortie de crise a été signé hier après-midi à Moorea entre le syndicat O Oe to Oe Rima et la direction de l’hôtel. Les 150 employés en grève depuis le 29 août reprendront donc le chemin du travail demain.
Les salariés ont obtenu satisfaction sur plusieurs points, comme l’explique leur représentant syndical :
Cette commission consultative se réunira une fois par an, et évaluera les besoins de l’entreprise en matière d’embauches selon des "critères objectifs". La direction espère qu’elle permettra de ramener de la sérénité et du dialogue dans une entreprise qui connaissait là son quatrième mouvement de grève en un an.
"Travailler ensemble"
"Ça nous permet de dresser un nouveau cadre, dans lequel nous sommes très optimistes, pour moderniser les pratiques et construire le projet avec les partenaires sociaux. Il faut travailler ensemble, et on met beaucoup d’espoir dans cette réunion annuelle", a expliqué à Polynésie la Première le directeur de l’hôtel, Guillaume Epinette.
Quant aux quatre salariés dont la mise à pied avait provoqué le début de ce mouvement social, le combat du syndicat se poursuit, mais devant le tribunal du travail, puisque O Oe to Oe Rima demande leur réintégration.
La direction estime à 200 millions de francs le montant des pertes, dues aux annulations, aux frais de relogement des clients dans d’autres hôtels, et à la perte de chiffre d’affaire, puisque l’hôtel ne prenait plus de réservations depuis le début de la grève. L'Intercontinental Moorea s’attend donc à tourner encore au ralenti pendant quelque temps.
Les salariés ont obtenu satisfaction sur plusieurs points, comme l’explique leur représentant syndical :
Atonia Teriinohorai, secrétaire général du syndicat O Oe to Oe Rima
"Travailler ensemble"
"Ça nous permet de dresser un nouveau cadre, dans lequel nous sommes très optimistes, pour moderniser les pratiques et construire le projet avec les partenaires sociaux. Il faut travailler ensemble, et on met beaucoup d’espoir dans cette réunion annuelle", a expliqué à Polynésie la Première le directeur de l’hôtel, Guillaume Epinette.
Quant aux quatre salariés dont la mise à pied avait provoqué le début de ce mouvement social, le combat du syndicat se poursuit, mais devant le tribunal du travail, puisque O Oe to Oe Rima demande leur réintégration.
La direction estime à 200 millions de francs le montant des pertes, dues aux annulations, aux frais de relogement des clients dans d’autres hôtels, et à la perte de chiffre d’affaire, puisque l’hôtel ne prenait plus de réservations depuis le début de la grève. L'Intercontinental Moorea s’attend donc à tourner encore au ralenti pendant quelque temps.