Forum du Pacifique : les leaders océaniens attendent beaucoup de la COP 24

La lutte contre le réchauffement climatique est au coeur des préoccupations du 49e Forum des Iles du Pacifique. Sans surprise, les enjeux climatiques ont été évoqués. 
 
Au Forum des îles du Pacifique, les enjeux climatiques évoqués lors de la COP 21 il y a trois ans à Paris, ont été à nouveau au cœur des débats aujourd'hui à Nauru en présence du secrétaire d’Etat à l’intérieur des Etats-Unis, et du président de la Polynésie, Edouard Fritch. 

Un espoir : les américains pourraient en théorie revenir dans l’accord. Mais il reste à concrétiser la  question cruciale du financement des programmes de lutte contre le dérèglement climatique. Les leaders océaniens attendent beaucoup de la COP 24 prévue en décembre en Pologne. Il faut en terminer avec les paroles explique le président Edouard Fritch, que Marie-Christine Depaepe a joint à Nauru.

"En 2019, il n'y a rien de concret, et nous tapons des pieds pour que les choses aillent beaucoup plus vite"


Demain, place à la retraite des leaders océaniens. Le Président de Nauru, Baron Waqa va prendre pour une année, la présidence du Forum

Les américains pourraient revenir dans l'accord 

A leur niveau, lors de la COP 21 à l'issue de laquelle l'accord de Paris avait été adopté le 12 décembre 2015, les Etats-Unis alors dirigés par Barack Obama s'étaient fixé un objectif de réduction de 26% à 28% de leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2025, par rapport à 2005. Une façon de participer à l'effort que plus de 190 pays ont promis de mener conjointement pour maintenir le réchauffement par rapport au niveau pré-industriel d'ici à 2100. 

Deuxième plus gros pollueur de la planète avec 15% des émissions mondiales derrière la Chine (29%), en juin 2017, Donald Trump annonçait que les Etats-Unis se retiraient de l'accord de Paris. Un coup dur pour la lutte contre le réchauffement climatique. Le président américain envisageait toutefois d'en renégocier certains termes. Cet accord issu de la COP 21 restait toutefois valable pour les autres pays signataires (195).