Le premier forum de la perle de Tahiti s’ouvre jeudi 19 octobre à la CCISM. Objectif de cette manifestation : redorer l’image de la perle noire et expliquer les enjeux de la nouvelle loi du pays qui entrera en vigueur en 2017.
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Le secteur, en crise depuis 16 ans, présente un chiffre d'affaires à l'export de 8 milliards cfp. Malgré la crise, 4,227 millions de perles ont été exportées depuis le mois de janvier pour une valeur totale de 4,551 milliards cfp. C’est la partie immergée de l’iceberg de la deuxième ressource économique de la Polynésie française qui rapporte davantage à l’étranger.
En effet, les principales ventes aux enchères de l’or noir ne sont plus organisées à Papeete mais à Hong Kong et Kobé. Le Japon et la Chine étant les premiers marchés de la perle de Tahiti. Ils absorbent à eux seuls 90% des exportations. Ces raisons ont poussé dès 1998 Robert Wan, "l’empereur de la perle", à organiser sa première vente aux enchères à Hong Kong. Dix ans plus tard, Robert Wan s’installe sur place pour finalement s’établir à Shanghai.
La perle, c'est également 7 600 hectares de concessions maritimes octroyées par le gouvernement en Polynésie française à 630 producteurs. A lui seul, Robert Wan détient près du tiers des concessions maritimes avec près de 2 240 hectares. Ces sociétés sont principalement implantées aux Tuamotu-Gambier.
Parmi les producteurs "moyens", Michel Yip, maire délégué de Katiu, ancien élu à l’assemblée de la Polynésie. Il dispose de 346 hectares contre 220 hectares pour Paul Yu et de 100 à 150 hectares pour six autres producteurs. 600 autres professionnels détiennent pour leur part des concessions de un à 70 hectares.
Enfin, c’est aux Gambier que la concentration de perlicultures est la plus importante avec près de 100 sociétés. 84 à Ahe, 73 à Takaroa et 72 à Arutua aux Tuamotu.
Qu'en est il du projet de loi qui doit entrer en vigueur en 2017 ? Ce projet sur la réforme du secteur de la perle prévoit qu'à partir de l'an prochain les producteurs ne soient plus soumis à un contrôle obligatoire de leurs perles. Des quotas seront instaurés pour limiter la production et instaurer une meilleure gestion des perles vendues sur le marché.
Cette réforme inquiète, Bernard Tuarue, un producteur de Makemo. "Annuler le contrôle, c'est un risque", affirme le producteur qui s'en explique :
Le prix du gramme de perle s'établit actuellement à 1 000 cfp, loin des 10 000 cfp à la fin des années 1990.
Au programme : des interventions techniques et scientifiques et la participation d’un gemmologue et bijoutier américain, Etienne Perret. Ce dernier, qui travaille avec les perles du monde entier, interviendra sur la commercialisation de la perle de Tahiti sur le marché nord américain le jeudi. L’entrée est libre et gratuite.
En effet, les principales ventes aux enchères de l’or noir ne sont plus organisées à Papeete mais à Hong Kong et Kobé. Le Japon et la Chine étant les premiers marchés de la perle de Tahiti. Ils absorbent à eux seuls 90% des exportations. Ces raisons ont poussé dès 1998 Robert Wan, "l’empereur de la perle", à organiser sa première vente aux enchères à Hong Kong. Dix ans plus tard, Robert Wan s’installe sur place pour finalement s’établir à Shanghai.
Des centaines de sociétés de perliculture
La perle, c'est également 7 600 hectares de concessions maritimes octroyées par le gouvernement en Polynésie française à 630 producteurs. A lui seul, Robert Wan détient près du tiers des concessions maritimes avec près de 2 240 hectares. Ces sociétés sont principalement implantées aux Tuamotu-Gambier.
Parmi les producteurs "moyens", Michel Yip, maire délégué de Katiu, ancien élu à l’assemblée de la Polynésie. Il dispose de 346 hectares contre 220 hectares pour Paul Yu et de 100 à 150 hectares pour six autres producteurs. 600 autres professionnels détiennent pour leur part des concessions de un à 70 hectares.
Enfin, c’est aux Gambier que la concentration de perlicultures est la plus importante avec près de 100 sociétés. 84 à Ahe, 73 à Takaroa et 72 à Arutua aux Tuamotu.
Annuler les contrôles obligatoires
Qu'en est il du projet de loi qui doit entrer en vigueur en 2017 ? Ce projet sur la réforme du secteur de la perle prévoit qu'à partir de l'an prochain les producteurs ne soient plus soumis à un contrôle obligatoire de leurs perles. Des quotas seront instaurés pour limiter la production et instaurer une meilleure gestion des perles vendues sur le marché.
Cette réforme inquiète, Bernard Tuarue, un producteur de Makemo. "Annuler le contrôle, c'est un risque", affirme le producteur qui s'en explique :
Bernard / loi perle
Le prix du gramme de perle s'établit actuellement à 1 000 cfp, loin des 10 000 cfp à la fin des années 1990.
Forum de la perle, diagnostic d’un secteur en crise
Le forum de la perle du 20 au 21 octobre
Le forum de la perle est une initiative du groupement Tahitian pearl association of French Polynesia et du ministère de la Relance économique et l'économie bleue.Le forum de la perle se tiendra sur deux jours dans l’amphithéâtre de la CCISM.Au programme : des interventions techniques et scientifiques et la participation d’un gemmologue et bijoutier américain, Etienne Perret. Ce dernier, qui travaille avec les perles du monde entier, interviendra sur la commercialisation de la perle de Tahiti sur le marché nord américain le jeudi. L’entrée est libre et gratuite.