La grève du 6 février promet d'être suivie dans les écoles

L'UNSA Polynésie profite de la présence de la ministre des Outre-mer pour amorcer un mouvement de grève, jeudi 6 février. Le syndicat d'enseignants réclame notamment une compensation à l'ITR. Et le mouvement promet d'être très suivi dans les écoles.
En raison du mouvement de grève de jeudi 6 février, la commune de Moorea-Maiao annonce d'ores et déjà que toutes les écoles du premier degré seront fermées (maternelles et élémentaires). A l'exception de la seule école primaire de Maiao et le CJA (Centre de Jeunes Adolescents) de Moorea qui accueilleront les élèves normalement.
"Les personnels non-grévistes pourront continuer d'assurer leur service et vaquer à leurs occupations professionnelles", précise un communiqué.

La commune de Papeete annonce également la fermeture les établissements publics du premier degré - à l’exception de l’école Paofai et des Centres des Jeunes Adolescents (CJA).

A Faa'a, certaines certaines écoles seront fermées : Ecole Heiri maternelle, Ecole Ruatama maternelle, Ecole Verotia maternelle, Ecole Teroma maternelle, Ecole Teroma élémentaire, Ecole Farahei nui cycle 3.

Pour l'heure, il s'agit des seules communes à avoir annoncé une fermeture, mais le mouvement de grève promet d'être très suivi dans le premier degré.

Pour sa part, la commune de Punaauia annonce que "le personnel assurera un service d’accueil. Il est toutefois vivement recommandé aux parents de faire garder leurs enfants dans la mesure du possible. Le personnel de la cuisine centrale ne sera pas en grève et les enfants scolarisés pourront manger à la cantine." Elle relève 100% de grévistes annoncés dans les écoles Maehaa Nui, 2+2 et Uriri Nui.
 
Les cours reprendront normalement vendredi 7 février.

En métropole, l'Intersyndicale appelle à une nouvelle journée de mobilisation à l'occasion du début des travaux de la commission spéciale de l'Assemblée nationale sur la réforme des retraites. Mais en Polynésie, l'UNSA profite de la présence de la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, pour faire entendre ses propres revendications telles que la mise en place d’un système de compensation à la perte de l’Indemnité Temporaire de Retraite (ITR), ou encore la revalorisation de la rémunération des enseignants. Elle réitère par ailleurs le refus des fonctionnaires d’Etat de Polynésie d’être affiliés à la CPS.

Une rencontre est prévue entre le syndicat et la ministre vendredi 7 février.

Le 5 décembre dernier, l'UNSA Education avait recensé 80% de grévistes dans le premier degré, et 50% dans le second degré.
 
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