Le bruit de la guerre ne s’arrête pas aux portes des salles de classe. Le déclenchement de l’offensive russe contre l’Ukraine inquiète jusque dans les établissements scolaires du fenua.
Ça nous concerne quand même parce que la Polynésie française c'est la France et la France est proche de l'Ukraine
Une élève de troisième
Les élèves, inondés d’images et de vidéos sur les réseaux sociaux, vivent la guerre quasiment en direct. Au collège de Tipaerui, difficile pour les jeunes en troisième d'ignorer ces affrontements : « C'est important parce que c'est quand même ce qu'il se passe autour de nous. Ça nous concerne quand même parce que la Polynésie française c'est la France et la France est proche de l'Ukraine, confie une élève ».
Creuser dans l'Histoire pour mieux comprendre le conflit
Les enseignants sont soumis à un flot de questions, et au devoir d’y répondre Manoarii, un élève de troisième précise : « On a vu ça à la télé, c'est d'ailleurs pour ça qu'on a commencé à en parler en classe. »
Tevaite Guitierrez, professeur d'histoire géographie au collège de Tipaerui a profité de ce conflit pour aborder le thème des « enjeux et des conflits après 1989 » qui figure dans le programme d'histoire : « Ils font des revues de presse régulièrement pour s'intéresser au monde dans lequel ils sont. Ils peuvent ainsi se rendre compte qu'il y a des liens avec l'histoire. »
/outremer/2022/11/30/638707ebc423b_297019235-418761393610272-1788989876205591547-n.jpeg)
/outremer/2024/12/26/chapo-articles-676ce6dc2b4f0402253348.png)
/outremer/2024/12/26/2024-12-25-mabonno-ehpade-v2-frame-19631-676ccc2cc8148194733522.png)
