Défendre les familles des victimes du nucléaire, mises à l'écart du processus d'indemnisation, c'est le nouveau cheval de bataille de l'association Moruroa e Tatou. La famille polynésienne est donc logiquement le thème choisi pour le rassemblement prévu le 2 juillet prochain.
Non, l'association Moruroa e tatou ne participera pas à la table ronde avec les autorités nationales pour discuter du nucléaire. "Avant de parler d'un déplacement à Paris, de rencontrer le président de la République, sur quelque dossier que ce soit, il est nécessaire que l'Etat accepte de remplir tous les préalables, c'est-à-dire une indemnisation globale de tous ceux et celles qui souffrent", a déclaré hier soir sur notre plateau le président de l'association, Hiro Tefaarere.
Et d'ajouter qu'aux Etats-Unis "ils ont fait une indemnisation globale...aujourd'hui, on a que 141 dossiers et au niveau de Moruroa e tatou, à peine 11 ont été traités et acceptés par les tribunaux et non par le Civen".
Ecoutez son intervention, il était interviewé par Aiata Tarahu :