Dominique Sorain, Haut-commissaire de la République, a présidé la cérémonie commémorative organisée à l’occasion de la journée nationale de la Résistance, avenue Pouvana’a a Oopa.
•
Après avoir fait lecture du message de Mme Geneviève Darrieussecq, Secrétaire d’État auprès de la ministre des armées, le Haut-Commissaire a déposé une gerbe au monument aux morts de Papeete.
Il était accompagné de Tea Frogier, ministre de la modernisation de l’administration, représentant le Président de la Polynésie française, de John Toromona, Président de la commission permanente de l’Assemblée de la Polynésie française, de Nicole Sanquer, députée de la 2e circonscription, de Moetai Brotherson, député de la 3e circonscription, de Marcelino Teata, adjoint au maire de la commune de Papeete, ducommissaire en chef de 1ère classe Boris Patrat, représentant le commandant supérieur des forces armées de Polynésie française, de Christian Vernaudon, conseiller économique, social et environnemental représentant la Polynésie française et de Makalio Folituu, premier vice-Président du Conseil économique social.
Le message de Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées :
C’était il y a 80 ans, c’était la douloureuse année 1940. Dans l’accablement général, le « non » du premier jour dessinait un nouvel espoir. Le général de Gaulle avait insufflé une volonté, belle mais redoutable, enthousiasmante mais périlleuse. Celle du maintien, en tout lieu, de la France au combat, pour que, à l’heure de la victoire, ce mot se proclame toujours en français.
C’était il y a 75 ans, la victoire était là ! La Résistance intérieure avait apporté une contribution essentielle à la Libération. Les « Jours heureux » du Conseil National de la Résistance nourrissaient l’espérance des lendemains.
5 ans de lutte, de faits d’armes, de petites et de grandes actions : un attentiste prudent devenu agent de renseignements, une pourvoyeuse de tracts et de journaux clandestins, un couple de passeurs à l’abnégation sans borne, un réfractaire au STO venu grossir les rangs des maquis, un jeune saboteur minant les lignes de communication de l’ennemi, un combattant de la nuit devenu insurgé au grand jour.
La Résistance était le courage de ces individus issus de tous les horizons, une fraternité au combat. Elle était ces réseaux d’action mais aussi ces grands mouvements qui préparaient et qui organisaient patiemment, en souterrain, le retour de la liberté dans la métropole.
Pour que le but fût atteint, il fallait sans cesse, à mesure des évènements, poursuivre l’effort en défiant les risques. Tués dans les maquis, fusillés au petit matin, torturés dans les caves, déportés dans les camps, le dernier souffle de nos héros a bien souvent crié « Vive la France » avant de s’éteindre. Chaque sacrifice était un pas de plus vers la Libération et venait exalter le courage des vivants.
Chaque 27 mai, nous honorons « l’armée des ombres » et nos éclaireurs de la liberté. Qu’ils soient célèbres ou anonymes, qu’ils soient les héros de tout le pays ou l’emblème d’un village, ils peuplent nos rues, nos places, nos écoles. Ces noms, nous ne devons pas les oublier. La reconnaissance de la Nation ne faiblit pas car nous savons que nous devons tant à ces femmes et à ces hommes.
Chaque 27 mai, nous nous souvenons de la première réunion du Conseil National de la Résistance. Ce jour de 1943 couronnait les efforts de Jean Moulin qui avait reçu la mission essentielle d’unifier la Résistance. Des mouvements, des partis, des syndicats ont uni leurs forces pour répondre à l’abaissement et pour préparer les réformes de la France libérée. Tous ont su, dans l’épreuve, s’élever au-dessus des désaccords et des différences idéologiques, pour placer haut l’intérêt supérieur de la patrie. Le combat pour l’unité de la Résistance, ce fut assurément le combat pour une France unie à l’heure de la victoire, pour une France prête à bâtir le monde de demain.
Chaque 27 mai, cette journée nationale est un appel à la jeunesse. Le combat pour l’unité, pour la solidarité, pour la dignité humaine, est toujours d’une brûlante actualité. Poursuivons-le !
Il était accompagné de Tea Frogier, ministre de la modernisation de l’administration, représentant le Président de la Polynésie française, de John Toromona, Président de la commission permanente de l’Assemblée de la Polynésie française, de Nicole Sanquer, députée de la 2e circonscription, de Moetai Brotherson, député de la 3e circonscription, de Marcelino Teata, adjoint au maire de la commune de Papeete, ducommissaire en chef de 1ère classe Boris Patrat, représentant le commandant supérieur des forces armées de Polynésie française, de Christian Vernaudon, conseiller économique, social et environnemental représentant la Polynésie française et de Makalio Folituu, premier vice-Président du Conseil économique social.
Le message de Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées :
C’était il y a 80 ans, c’était la douloureuse année 1940. Dans l’accablement général, le « non » du premier jour dessinait un nouvel espoir. Le général de Gaulle avait insufflé une volonté, belle mais redoutable, enthousiasmante mais périlleuse. Celle du maintien, en tout lieu, de la France au combat, pour que, à l’heure de la victoire, ce mot se proclame toujours en français.
C’était il y a 75 ans, la victoire était là ! La Résistance intérieure avait apporté une contribution essentielle à la Libération. Les « Jours heureux » du Conseil National de la Résistance nourrissaient l’espérance des lendemains.
5 ans de lutte, de faits d’armes, de petites et de grandes actions : un attentiste prudent devenu agent de renseignements, une pourvoyeuse de tracts et de journaux clandestins, un couple de passeurs à l’abnégation sans borne, un réfractaire au STO venu grossir les rangs des maquis, un jeune saboteur minant les lignes de communication de l’ennemi, un combattant de la nuit devenu insurgé au grand jour.
La Résistance était le courage de ces individus issus de tous les horizons, une fraternité au combat. Elle était ces réseaux d’action mais aussi ces grands mouvements qui préparaient et qui organisaient patiemment, en souterrain, le retour de la liberté dans la métropole.
Pour que le but fût atteint, il fallait sans cesse, à mesure des évènements, poursuivre l’effort en défiant les risques. Tués dans les maquis, fusillés au petit matin, torturés dans les caves, déportés dans les camps, le dernier souffle de nos héros a bien souvent crié « Vive la France » avant de s’éteindre. Chaque sacrifice était un pas de plus vers la Libération et venait exalter le courage des vivants.
Chaque 27 mai, nous honorons « l’armée des ombres » et nos éclaireurs de la liberté. Qu’ils soient célèbres ou anonymes, qu’ils soient les héros de tout le pays ou l’emblème d’un village, ils peuplent nos rues, nos places, nos écoles. Ces noms, nous ne devons pas les oublier. La reconnaissance de la Nation ne faiblit pas car nous savons que nous devons tant à ces femmes et à ces hommes.
Chaque 27 mai, nous nous souvenons de la première réunion du Conseil National de la Résistance. Ce jour de 1943 couronnait les efforts de Jean Moulin qui avait reçu la mission essentielle d’unifier la Résistance. Des mouvements, des partis, des syndicats ont uni leurs forces pour répondre à l’abaissement et pour préparer les réformes de la France libérée. Tous ont su, dans l’épreuve, s’élever au-dessus des désaccords et des différences idéologiques, pour placer haut l’intérêt supérieur de la patrie. Le combat pour l’unité de la Résistance, ce fut assurément le combat pour une France unie à l’heure de la victoire, pour une France prête à bâtir le monde de demain.
Chaque 27 mai, cette journée nationale est un appel à la jeunesse. Le combat pour l’unité, pour la solidarité, pour la dignité humaine, est toujours d’une brûlante actualité. Poursuivons-le !