Ice : la détresse d'une mère après le suicide de son fils

C'est le témoignage d'une mère en colère. Il y a trois ans, son fils complètement accro à l'ice s’est pendu. Devant l’absence de structures spécialisées pour prendre en charge ceux qui souhaiteraient s’en sortir, le président a promis un plan Marshall spécifique aux drogues.
La courbe du trafic d’ice au fenua est devenue exponentielle. En effet, il ne se passe pas un jour sans qu’une saisie ne soit réalisée sur le territoire. Mario Banner, le chef de la police, à déclaré la guerre au trafiquant il y a quelque mois. En novembre dernier, lors d'une conférence de presse, il est allé même jusqu’à solliciter l’aide de tous dans ce combat n’hésitant pas à parler  de délation positive.

Mais, cette guerre ne peut clairement pas être gagnée si on ne met pas en place au plus vite une structure médicalisée pour combattre les addictions. Isadora, une habitante du fenua Aihere en a fait les frais. Il y a trois ans, son fils complètement dépendant à la méthamphétamine a mis fin à ses jours. Aujourd'hui, cette mère de famille témoigne. 
 

Témoignage


Du côté du gouvernement, devant l’absence de structures spécialisées pour prendre en charge ceux qui souhaiteraient s’en sortir, le président a promis un plan Marshall spécifique aux drogues. Il sera rendu public d’ici le mois d’avril. Aujourd’hui, on s’aperçoit que la consommation d’ice touche toutes les catégories sociales. Il ne s’agit pas seulement de jeunes désocialisés dans leur coin. En 2019, la direction régionale des Douanes de Polynésie française a saisi 11,7 kg d’ice.

L’Etat a prévu de s’attacher les services de trois chiens spécialisés supplémentaires cette année mais compte aussi sur l’action de prévention menée via les comités locaux de la délinquance  qui s’appuient sur les mairies ainsi que sur les associations.