Une étude scientifique publiée en Nouvelle-Zélande démontre que, finalement, les îles basses du Pacifique pourraient s'adapter à la montée des eaux et ne pas disparaître. Elles pourraient en fait changer de forme.
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Les îles basses du Pacifique seraient en fait plus résilientes qu'on ne le pense. En première ligne face à la montée des eaux, une équipe de scientifiques néo-zélandais vient de publier une étude surprenante dans la revue Geology : en fait, les îles pourraient s'adapter à une lente montée des eaux et changer de forme.
Les chercheurs ont réalisé un modèle réduit de ces îles, dans un bassin à simulation de vagues très sophistiqué, dans un canal de 20 mètres de long de l'université de Plymouth au Royaume-Uni. En augmentant le niveau de la mer, ils ont constaté que l’île change progressivement de forme. "Certaines parties de l’île gagnent même en altitude avec la hausse du niveau de la mer", explique Murray Ford, géomorphologue, co-auteur de l'étude.
Ils ont ainsi découvert que le point le plus haut de leur île artificielle avait gagné en altitude et que le reste s'était déplacé sur le récif corallien sous-jacent. "Le gravier et le sable qui la constituent se déplacent sur le récif corallien lui-même, de sorte que les terres se modifient en fonction des conditions environnementales", note Megan Tuck, auteure principale de l’étude.
Dans le cas de la maquette, l'île est devenue plus haute, mais aussi plus étroite.
Des conclusions à contre-courant des études jusqu'alors publiées, selon lesquelles les atolls seraient littéralement engloutis par la montée du niveau des océans.
Les chercheurs émettent malgré tout quelques réserves. En effet, l'étude ne prend pas en compte la structure de l’île ni la végétation, par exemple. L'étude ne dit pas non plus à quelle vitesse les îles peuvent changer de forme.
Et Murray Ford de conclure : "Les projections les plus élevées parlent d’une hausse de deux mètres d’ici la fin du siècle. Ce sera beaucoup plus difficile pour ces îles de réagir à ces niveaux qu'aux projections plus basses. Atténuer les pires conséquences du changement climatique est donc crucial pour la capacité de survie à long terme de ces îles", souligne Murray Ford.
Les chercheurs ont réalisé un modèle réduit de ces îles, dans un bassin à simulation de vagues très sophistiqué, dans un canal de 20 mètres de long de l'université de Plymouth au Royaume-Uni. En augmentant le niveau de la mer, ils ont constaté que l’île change progressivement de forme. "Certaines parties de l’île gagnent même en altitude avec la hausse du niveau de la mer", explique Murray Ford, géomorphologue, co-auteur de l'étude.
Ils ont ainsi découvert que le point le plus haut de leur île artificielle avait gagné en altitude et que le reste s'était déplacé sur le récif corallien sous-jacent. "Le gravier et le sable qui la constituent se déplacent sur le récif corallien lui-même, de sorte que les terres se modifient en fonction des conditions environnementales", note Megan Tuck, auteure principale de l’étude.
Dans le cas de la maquette, l'île est devenue plus haute, mais aussi plus étroite.
Des conclusions à contre-courant des études jusqu'alors publiées, selon lesquelles les atolls seraient littéralement engloutis par la montée du niveau des océans.
Les chercheurs émettent malgré tout quelques réserves. En effet, l'étude ne prend pas en compte la structure de l’île ni la végétation, par exemple. L'étude ne dit pas non plus à quelle vitesse les îles peuvent changer de forme.
Et Murray Ford de conclure : "Les projections les plus élevées parlent d’une hausse de deux mètres d’ici la fin du siècle. Ce sera beaucoup plus difficile pour ces îles de réagir à ces niveaux qu'aux projections plus basses. Atténuer les pires conséquences du changement climatique est donc crucial pour la capacité de survie à long terme de ces îles", souligne Murray Ford.