À la pointe de Teahupo'o, la sacro-sainte tour des juges trône face au récif. Elle est l'un des éléments clés de l'épreuve de surf de Paris 2024 car elle abrite certes les juges de la compétition, mais aussi un gros dispositif technique et électronique géré par OBS, qui s'occupe de la captation et de la transmission du direct. Autant dire une mine d'or ! Ainsi, la tour est surveillée 7j/7 et 24h/24 par des gardiens qui se relaient. Depuis la plage, Julien Pua assure les transferts des gardiens avec son petit kau alu.
À la passe de Hava'e, surfeurs, coachs, médias et spectateurs vont et viennent en permanence sur des bateaux et des jets-skis. Chaque embarcation a une zone de circulation à respecter qui est déterminée par une ligne d'eau installée le long du récif. Celle-ci est accrochée et reliée grâce à des bouées. Exposée aux courants et à la houle, cette ligne d'eau nécessite une surveillance quotidienne pour assurer la sécurité de tous. Oscar Garbutt est scaphandrier et avec Fredo Ratia, ils plongent tous les jours pour vérifier amarres, noeuds et épissures.
Entre les cailloux, le corail et les autres chocs variés liés aux heures d'entraînement et de compétition, les planches des athlètes sont soumises à rude épreuve. Xavier Delongeaux, connu pour fabriquer des va'a, est le réparateur officiel des planches des athlètes olympiques. On le sait, la planche est déterminante en compétition. Les surfeurs doivent pouvoir avoir confiance en elle et Xavier les chouchoute avec précision et rapidité pour permettre aux compétiteurs d'être "ready to go(ld)" !