La 4e Commission des Nations Unies est réunie à New York depuis le 3 octobre et jusqu’au 11 novembre. Les membres du Tavini tout comme le représentant du Pays en la personne du ministre René Temeharo ont pris la parole voici 2 jours. Pour rappel, la question relative à la décolonisation n’est pas le seul sujet traité par cette 4e Commission ; elle aborde des sujets variés comme les effets des rayonnements ionisants, l'information, le maintien de la paix, le suivi des missions politiques spéciales, l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, etc.
On attend la résolution qui sortira de ces travaux concernant la Polynésie ; elle devrait intervenir dans les jours qui viennent.
Sémir Al Wardi, politologue, est venu nous apporter son éclairage sur les enjeux de cette réunion et plus largement sur l'avenir institutionnel de la Polynésie.
"Tout le pouvoir économique et social est donné aux élus polynésiens, il y a une liberté totale d'expression et donc le préambule de la constitution avec les droits de l'homme s'applique. (...) On n'est pas du tout dans un régime de type colonial classique. Mais on peut encore disserter sur les résidus anthropologiques du colonialisme".
Sémir Al Wardi est interrogé en direct par Ibrahim Ahmed Azi :