La réouverture des frontières passe par la vaccination et le protocole sanitaire renforcé

Les planètes se seraient-elles alignées pour une réouverture du ciel polynésien au 1er mai ? C’est ce qu’affirme Edouard Fritch qui milite pour la mise en place d’un protocole sanitaire strict à l’arrivée comme au départ des voyageurs. Il a parlé au président de la République de passeport vaccinal.  "Dès lors où nous faisons confiance à cette vaccination, il faut y aller. Et ce que nous demandons à l'entrée comme à la sortie. Et là où nous innovons, c'est que le test PCR avant de venir à J-3 est exigé à l'aéroport. Le jour J, nous faisons un test virologique en 15 minutes, et au bout du 4e jour sur le territoire, nous exigeons à faire un auto-test", explique Edouard Fritch. Ceci dit, il reconnaît que le risque zéro n'existe pas.

Les vaccins Janssen le 17 avril au fenua

Par ailleurs, il a obtenu d’Emmanuel Macron la livraison rapide et en nombre de vaccins Pfizer. Mieux la Polynésie à l’instar des autres collectivités d’outre-mer, sera servie en avance de vaccins unidose Janssen : "le Président a accepté de nous envoyer une "surdose" de vaccins puisqu'on passerait de 12 000 à 15 000 doses hebdomadaires. Surtout, la France devait recevoir les premières livraisons de doses de vaccin Janssen le 19 avril et j'apprends que nous allons en recevoir 5 000 doses le 17 avril".

Des vaccinodrones seront mis en place dans les prochaines semaines pour favoriser une vaccination de masse de la population. Un calendrier et des sites dédiés sont d’ores et déjà disponibles. L’objectif étant la vaccination des professionnels du tourisme pour une réouverture réussie de nos frontières et par voie de fait de notre économie.

Justement, à Paris, il en a été beaucoup question. Edouard Fricth rentre de la capitale les valises pleines. 29 milliards exactement dont 12 destinés à l’eau, aux déchets à l’assainissement et à 17 abris de survie aux Tuamotu.  Les 17 milliards restant seront exclusivement dédiés aux investissements. Mais l’Etat a-t-il encore les moyens de ses engagements ?  « On verra avec la mise en place du plan de relance. Voilà un 3ème volet des moyens auxquels nous ferons appel pour réaliser nos investissements. Nous verrons s'il faut que l'Etat revienne renforcer sa participation, s'il faut qu'on regarde à nouveau le programme d'investissements, bien sûr qu'on est prêts à le faire », conclut le président Fritch.