Le gala du Conservatoire, un évènement très attendu par les élèves de Tahiti et Moorea. L’enthousiasme et la joie de vivre étaient au rendez-vous avec ces artistes en herbe, sur un thème écrit par une ancienne élève du conservatoire et médaillée d’or.
Les élèves du Conservatoire de Tipaerui, des antennes de Punaauia, Pirae et Moorea, mais aussi des classes à horaires aménagés (CHAM) des collèges Maco Tevane, Taravao, Notre Dame des Anges, Paopao, Taaone et de l’école Sainte Thérèse (entre autres) étaient réunis pour leur gala, samedi 19 juin, place To'ata.
La scène a vibré de nouveau au rythme des pas de danses, après une année de sommeil. Certains de ces élèves du Conservatoire découvrent pour la première fois cette scène mythique, alors que d’autres la connaissent déjà. « Ca fait du bien de pouvoir revivre la sensation, sans le Covid. A cause du Covid, c’était vraiment horrible, on ne pouvait pas faire le gala et tout. Là, ça fait carrément du bien, c’est trop bien, » confie une jeune danseuse.
Tout en candeur et gaieté, les plus jeunes sont accompagnés par leurs professeurs pour conserver la discipline et la rigueur. Les tableaux retracent le combat entre Tane et Atea, un thème écrit par Vaihere Pohue, médaillée d’or et ancienne élève du conservatoire.
Sous la houlette de John Mairai pour les 'orero, la jeunesse polynésienne se réapproprie sa langue natale. Et l’aura de Mamie Louise plane sur le spectacle, où son héritage culturel continue de vivre. « Le Conservatoire en fait c’est vraiment l’étape obligatoire quand on veut réellement s’immerger dans la culture, explique Taiana. Parce que c’est pas que la danse en fait. C’est aussi notre histoire, c’est aussi les instruments. C’est un tout en fait voilà. »
Comme les prémices du Festival Tahiti Ti'a Mai qui se tiendra à partir du 1er juillet, le gala du Conservatoire a fait briller les yeux des familles, tout en redonnant vie et énergie à la scène de To’ata.