Ce mardi 29 décembre, les quatre magasins de l’enseigne Carrefour ont vu leurs entrées perturbées. Les négociations se poursuivent. Du côté des usagers, clients comme commerçants des galeries, ce durcissement du conflit tombe mal, à deux jours du Réveillon du Nouvel An.
C’est à Carrefour Taravao que le mouvement est le plus suivi, avec 60% de grévistes selon les syndicats. Le parking de la grande surface est totalement désert. A deux jours du Réveillon du Nouvel An, l’image est inhabituelle. Sous ce calme apparent, les clients ont toujours accès à leur grande surface, à condition de trouver une place à l’extérieur. « Y’a pas de parking. Ma voiture est presque à un kilomètre, je suis venu à pieds », déplore un client. « C’est génial aujourd’hui, y’a pas trop de monde, c’est calme, on prend notre temps, les caisses sont vides » optimise une cliente venue faire ses courses pour le réveillon.
Tôt ce mardi 29 décembre, avant l’ouverture, les grévistes ont installé un barrage filtrant. Ils sont une cinquantaine à l’entrée du magasin de Taravao. Ici, le mouvement est particulièrement suivi et aucun véhicule, ni client ni fournisseur, ne peut entrer. « On va rester sereins. On voulait qu’on nous entende, c’est tout, explique Jean-Yves Firuu, délégué syndical CSTP-FO. C’est un peu navrant. Mais les 4 Carrefours sont unis, c’est notre force. »
Autour de la grande surface, dans la galerie marchande, les autres commerces voient leur clientèle disparaître. « Il n’y a plus personne. Ça nous permet de ranger, mais il n’y a pas de client. D’habitude, c’est toujours animé, il y du monde qui passe…On est impactés. On espère que ça va s’arranger le plus vite possible, » s’inquiète Moana, responsable d’un magasin de sport.
Dans les trois autres magasins Carrefour de Faa’a, Punaauia et Arue, les parkings restent accessibles à la clientèle et aux fournisseurs. Les négociations entre syndicats et direction se poursuivent.