Le rhum de Polynésie : un secteur d’avenir

Le Président Edouard Fritch et le Vice-président Tearii Te Moana Alpha se sont rendus, samedi matin, à la distillerie Moux, à Papara, afin de rencontrer les acteurs du syndicat de défense de l’IG (Indication Géographique) Rhum agricole.
Aujourd’hui la canne à sucre en Polynésie c’est 50 hectares, pas plus, et 100 emplois. Et pour quatre des six rhumiers locaux une excellence du produit reconnue par de grands prix. Oui, mais voilà : le  rhum polynésien ne bénéficie pas de l’appellation rhum agricole et ça gâche tout...

Pour palier à cela le syndicat d’indication de défense géographique du rhum Polynésien tente de faire entrer les rhums locaux dans le cercle très fermé des 3% des meilleurs rhums du monde. Les quatre producteurs polynésiens qui produisent un rhum d’excellente qualité, à base de pur jus de canne et non de mélasse, vont se battre pour obtenir le label. 

D’ici 15 ans la Polynésie pourrait exploiter 1000 hectares de canne à sucre et créer 3000 emplois.
Sur les terres de David Moux, l’un des plus anciens rhumiers du pays, les spécialistes se succèdent pour plaider leur cause auprès des décideurs politiques. Le Président Fritch est déjà convaincu, car la canne à sucre polynésienne, importée de Papouasie il y a 1500 ans, est la reine des cannes !

Un nouveau projet de développement, autre que la perle et le tourisme, est donc lancé ! Après avoir été sous-estimé, il semble bien que le rhum polynésien puisse faire figure de secteur d’avenir.
 
Le rhum de Polynésie : un secteur d’avenir