Depuis le mois de mai, les entraînements ont repris petit à petit au centre de tir à Pirae. L'activité survit à la Covid grâce à sa pratique en extérieur mais déplore toutefois une grande perte d'effectifs et une absence d'évènements dans leur calendrier.
Pas de masque mais des arcs. Ces futurs Robins des Bois continuent l’entraînement malgré la pandémie. "On a de la chance de pouvoir travailler à l'extérieur, de ne pas être dans un endroit fermé comme les salles de sport et les gymnases", explique Didier Gras, président de la fédération tahitienne de tir à l'arc.
Être en extérieur est, donc, une chance appréciée par les nouveaux pratiquants. Pour eux, l’envie de se mettre dans le bain est venu tout récemment. "Depuis que j’ai acquis mon nouvel arc, j’attends avec impatience chaque nouveau samedi pour venir tirer. Ça devient plus qu’une passion, ça devient presqu’un instant de méditation." confie Manatea Laut. Pour ce nouvel adhérent comme les autres, les mesures sanitaires font dorénavant partie de leur quotidien, que ce soit à l’école, au travail ou au sport. Pas de soucis donc pour les entraînements.
Malgré toutes ces précautions, l’activité du tir à l’arc n’a pas été entièrement épargnée par la Covid. "Maintenant on met le masque, il y a un mètre de distance, et y’en a qui ne sont plus venus. C’est dommage !", souligne Leanihei Tiatia-Tromeur. Malgré un regain d’activité, la fédération déplore une baisse considérable de licenciés depuis la reprise, près de 50%.
Au niveau des compétions, pour cette année encore, aucune visibilité. "A cause du covid, il n'y a presque plus de compétition, je ne sais pas trop s'il y en a encore ?", s'interroge le jeune adhérent, Manahau. "On n'a pas repris nous les compétitions, on va attendre les décisions du mi-février, les prochaines décisions. On a les Océania 2022 qui devraient se dérouler ici à Tahiti, on va faire en sorte qu’on puisse les organiser et qu’on puisse participer. Donc on va reprendre l’entraînement en plus des initiations pour cet objectif !", affirme le président de la fédération.
En attendant, les entraînements continuent. La fédération tahitienne de tir à l’arc garde espoir que la crise sanitaire soit maitrisée le plus tôt possible. Les athlètes locaux pourront alors de nouveau se confronter au niveau international.