Les forces de l'ordre, mobilisées pour faire appliquer le couvre-feu hier soir

Dans la nuit du jeudi au vendredi 13 août, la gendarmerie, la police nationale et la police municipale étaient au centre ville de Papeete pour veiller à l'application du couvre-feu de 21h à 4h.

Dans la nuit de jeudi soir à vendredi matin, les forces de l'ordre étaient sur le terrain pour veiller à l'aplication stricte des nouvelles règles de couvre-feu. « Le Haut-commissaire de la République, Dominique SORAIN, a participé à plusieurs opérations de contrôle menées par les forces de l’ordre en centre-ville et auprès des automobilistes.

Dans le cadre de ces opérations, la mission des forces de l’ordre est de veiller au respect des interdictions de circulation et de regroupements. L’occasion aussi de veiller à ce que les motifs de dérogation (pour rejoindre son lieu de travail, pour se faire soigner ou pour raison familiale d’urgence) soient justifiés et de rappeler l’obligation de se munir des attestations prévues à cet effet. Afin d’y veiller, les forces de l’ordre amplifieront leur présence sur le terrain pour s’assurer que ce couvre-feu est respecté par tous sur l’ensemble du territoire.

À cette occasion, 59 gendarmes étaient mobilisés sur l’ensemble du fenua, 10 policiers nationaux et 3 policiers municipaux ont mené des actions de contrôles et de prévention dans le centre-ville de Papeete. Au total, 685 véhicules ont été contrôlés et 16 procès-verbaux ont été dressés. Les contrevenants au couvre-feu s'exposent à une peine d'amende de 16 100 Fcfp qui pourra être augmentée en cas de récidive.

Le Haut-commissaire a rappelé que cette mesure permet une action plus forte pour neutraliser les chaînes de transmission locale du virus en limitant les interactions sociales et les rassemblements. Au regard de la gravité de la situation, ceux qui ne respecteraient pas les mesures de freinage de l’épidémie mises en place mettraient en danger la collectivité. C’est pourquoi le couvre-feu doit impérativement être respecté par la population. Il s’agit d’une question de responsabilité collective et individuelle, indique le haut-commissariat ».