A Tahiti et à Raiatea, les lycéens ont répondu à la mobilisation mondiale de la jeunesse pour le climat. Ils ont parfois séché les cours pour réclamer des actions plus rapides et plus franches pour sauver la planète.
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Le mouvement a été lancé par une jeune suédoise de 16 ans, Greta Thunberg, sous le slogan "grève de l'école pour le climat" et il touche désormais 100 pays à travers le monde, y compris la Polynésie française. Ils étaient plus de 200 ce matin des lycées La Mennais, Taaone, Raapoto et Gauguin avec des pancartes et des sacs poubelle à la main, afin de ramasser les déchets à leur passage. Certains arboraient des tee-shirts "Désolé maman, je sèche, comme la Terre." Ils se sont rendus à l'Assemblee de la Polynésie, puis à la Présidence et enfin au ministère de l’environnement. Objectif : interpeller les autorités sur la nécessité de changer le système. Au ministère de l'Environnement où ils voulaient déposer leurs propositions, ils n'ont pas été reçus, malgré leur demande de rendez-vous adressée par mail antérieurement. "Le ministre est hors territoire et sa conseillère est en rendez-vous. Vous vous êtes adressées à la Direction de l'Environnement ? leur demande-t-on à l'accueil." "Ils ne sont jamais disponibles et il n'y a personne pour nous recevoir, alors que nous sommes 200 à manifester," déplore Nathalie, en terminale ES au lycée La Mennais qui ne cache pas sa déception. "Même si on n'a pas le droit de voter pour la plupart d'entre nous, on a quand même une opinion et on veut que ça change, on veut améliorer la situation pour notre fenua."
Et des idées, ils n'en manquent pas :
"Il faut que le Gouvernement réagisse, qu'on ait plus de poubelles, qu'on trie plus...pour survivre un peu plus longtemps, demande Hinanui, du lycée Samuel Raapoto."
"Le Gouvernement ne fait rien pour le climat et l'environnement, déplore Hanzen. Il pourrait améliorer l'alimentation, en passant par une agriculture bio, arrêter le glyphosate et les pesticides qui nuisent énormément à notre santé."
Flavio : "Plutôt que d'être en cours et ne rien, il vaut mieux être dans la rue et essayer d'aider. Personne ne fait rien et tout le monde se plaint de la situation."
L'adolescente suédoise est proposée pour le Prix Nobel de la Paix.
"Il faut changer le système"
"On sait que les petits gestes du quotidien ne suffisent plus, comme fermer le robinet ou prendre une gourde, explique Nathalie en terminale ES au lycée La Mennais. Ils ne feront que ralentir le système déjà malade. Donc, il faut changer le système."Et des idées, ils n'en manquent pas :
"Il faut que le Gouvernement réagisse, qu'on ait plus de poubelles, qu'on trie plus...pour survivre un peu plus longtemps, demande Hinanui, du lycée Samuel Raapoto."
"Le Gouvernement ne fait rien pour le climat et l'environnement, déplore Hanzen. Il pourrait améliorer l'alimentation, en passant par une agriculture bio, arrêter le glyphosate et les pesticides qui nuisent énormément à notre santé."
Flavio : "Plutôt que d'être en cours et ne rien, il vaut mieux être dans la rue et essayer d'aider. Personne ne fait rien et tout le monde se plaint de la situation."
les lycéens polynésiens se mobilisent pour le climat
Dans le même temps, des lycéens de Raiatea se sont également mobilisés.L'adolescente suédoise est proposée pour le Prix Nobel de la Paix.