Après Oscar Temaru, le chef de file du parti Te ora api o Porinetia répond à l’association 193. Marcel Tuihani se prononce pour l’organisation d’un référendum local sur la question du nucléaire, à condition que la question posée soit claire.
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L’association 193 rend publique, ce mardi 17 avril 2014, la réponse qu’elle a reçue de Marcel Tuihani à sa lettre ouverte du 27 mars 2018. Le chef de file de Te ora api o Porineta partage en grande partie les revendications de l’association, mais il émet plusieurs observations.
« Vous savez combien je partage votre combat », affirme d’abord Marcel Tuihani, en précisant avoir signé la pétition demandant un référendum sur la question nucléaire. « Sur le plan du principe », il est pour un tel référendum, mais il faut s'entendre sur une question « simple et claire » à poser aux Polynésiens, fait-il remarquer. Le président de l’assemblée propose une formulation : « L'État doit-il lever le secret défense qui entoure les dossiers médicaux des personnes ayant travaillé sur les sites du Centre d'expérimentation du Pacifique ? »
Concernant la loi Morin, Marcel Tuihani se dit favorable à l'extension de la liste des maladies radio-induites et au retrait de la date butoir du 31 décembre 1998 pour être éligible au dispositif d'indemnisation. Le leader de Te ora api o Porinetia estime, par ailleurs, « normal que l'État indemnise la CPS pour ce qui concerne la prise en charge des frais engendrés par cette situation résultant des essais nucléaires qu'il a opéré en Polynésie française ». Sur la question des maladies trans-générationnelles, il soutient la demande de l'association 193 d'organiser une « étude sérieuse et indépendante ».
Enfin, Marcel Tuihani plaide pour que le fenua puisse bénéficier de la contribution au service public de l'énergie (CSPE) au titre des services rendus. Cela aurait « une incidence non négligeable sur le coût de la vie », affirme le président de l'assemblée, en évoquant une « électricité encore trop chère ».
Le Tavini a été le premier parti en lice aux territoriales à répondre à l’association 193, le 4 avril dernier. Dans un communiqué, Oscar Temaru disait soutenir « toute démarche référendaire ». Le leader indépendantiste était aussi en accord avec les autres points soulevés par l’association. Oscar Temaru précisait tout de même que la position du Tavini sur le nucléaire était « constante depuis 1977, et ne s’inscrivait pas dans un quelconque calendrier électoral ».
« Vous savez combien je partage votre combat », affirme d’abord Marcel Tuihani, en précisant avoir signé la pétition demandant un référendum sur la question nucléaire. « Sur le plan du principe », il est pour un tel référendum, mais il faut s'entendre sur une question « simple et claire » à poser aux Polynésiens, fait-il remarquer. Le président de l’assemblée propose une formulation : « L'État doit-il lever le secret défense qui entoure les dossiers médicaux des personnes ayant travaillé sur les sites du Centre d'expérimentation du Pacifique ? »
Concernant la loi Morin, Marcel Tuihani se dit favorable à l'extension de la liste des maladies radio-induites et au retrait de la date butoir du 31 décembre 1998 pour être éligible au dispositif d'indemnisation. Le leader de Te ora api o Porinetia estime, par ailleurs, « normal que l'État indemnise la CPS pour ce qui concerne la prise en charge des frais engendrés par cette situation résultant des essais nucléaires qu'il a opéré en Polynésie française ». Sur la question des maladies trans-générationnelles, il soutient la demande de l'association 193 d'organiser une « étude sérieuse et indépendante ».
Enfin, Marcel Tuihani plaide pour que le fenua puisse bénéficier de la contribution au service public de l'énergie (CSPE) au titre des services rendus. Cela aurait « une incidence non négligeable sur le coût de la vie », affirme le président de l'assemblée, en évoquant une « électricité encore trop chère ».
Le Tavini a été le premier parti en lice aux territoriales à répondre à l’association 193, le 4 avril dernier. Dans un communiqué, Oscar Temaru disait soutenir « toute démarche référendaire ». Le leader indépendantiste était aussi en accord avec les autres points soulevés par l’association. Oscar Temaru précisait tout de même que la position du Tavini sur le nucléaire était « constante depuis 1977, et ne s’inscrivait pas dans un quelconque calendrier électoral ».