La Direction de la CPS, la Caisse de prévoyance sociale, les médecins libéraux et le conseil de l'ordre des médecins se sont retrouvés lundi après-midi au siège du conseil d’administration de la CPS.
Le 20 août dernier, le courrier transmis à l’ensemble des médecins du fenua par la CPS avait fait des vagues. Dans ce dernier, l'institution annonçait qu'elle constatait une forte augmentation du nombre d'arrêts de travail ces dernières semaines. Face à cette tendance néfaste pour l'équilibre des caisses, elle avait menacé de renforcer les contrôles des prescriptions liées au covid-19.
En réponse, dans une lettre ouverte en date du 25 août adressée à Tuterai Tumahai, directeur de la CPS par délégation, le docteur Nedim Al Wardi, président du Conseil de l'ordre, dénonce « le ton comminatoire » de la circulaire à même d'entretenir « de manière infondée et nuisible un climat délétère de suspicion à l'égard des prescripteurs » d'arrêts de travail.
La CPS et les médecins libéraux vont tenter de trouver un accorder après leurs vifs échanges épistolaires avec en toile de fond la problématique des conventions individuelles.