Une étude scientifique comparative menée conjointement sur la population de Hao, ancienne base arrière du CEP, et celle de Makemo, atoll témoin, conclue à des taux de pollution bien inférieurs aux seuils admissibles.
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En avril 2016, un étude sanitaire commandée par l’Etat et le Pays est lancée pour déterminer le taux de pollution en métaux lourds à Hao et à Makemo.
L'île de Hao a été la base arrière du Centre d'Expérimentation du Pacifique pendant plus de 30 ans, Makemo fait office d'atoll témoin.
Les résultats de l’étude sanitaire ont été présentés à la population de l’ancienne base du CEP durant le week-end du 25 novembre 2017. Il ressort que le niveau de pollution reste bien en dessous du seuil d’alerte.
Les scientifiques ont prélevé et comparé des échantillons identiques sur des groupes témoin de la population des deux atolls. Ils y cherchaient d’éventuelles traces de métaux lourds : plomb cadmium, mercure ou de polluants chimiques : PCB, benzène, DDT…
Les chercheurs ont également observé les habitudes alimentaires des populations.
L'étude conclue à une imprégnation bien inférieure aux taux admissibles. Les autorités sanitaires estiment donc qu’il n’y a rien d'anormal mais les associations environnementales contestent ces résultats, favorables selon elles aux intérêts économiques du pays. Des investisseurs Chinois projettent d'implanter à Hao une gigantesque ferme aquacole.
Des études complémentaires sont cependant prévues en 2019, afin d'expliquer la présence de mercure dans les deux atolls et une présence de plomb plus marquée à Makemo. La consommation de poissons pélagiques (thon, espadon), réputés concentrer ces produits toxiques, pourrait expliquer le phénomène.
L'île de Hao a été la base arrière du Centre d'Expérimentation du Pacifique pendant plus de 30 ans, Makemo fait office d'atoll témoin.
Les résultats de l’étude sanitaire ont été présentés à la population de l’ancienne base du CEP durant le week-end du 25 novembre 2017. Il ressort que le niveau de pollution reste bien en dessous du seuil d’alerte.
Les scientifiques ont prélevé et comparé des échantillons identiques sur des groupes témoin de la population des deux atolls. Ils y cherchaient d’éventuelles traces de métaux lourds : plomb cadmium, mercure ou de polluants chimiques : PCB, benzène, DDT…
Les chercheurs ont également observé les habitudes alimentaires des populations.
L'étude conclue à une imprégnation bien inférieure aux taux admissibles. Les autorités sanitaires estiment donc qu’il n’y a rien d'anormal mais les associations environnementales contestent ces résultats, favorables selon elles aux intérêts économiques du pays. Des investisseurs Chinois projettent d'implanter à Hao une gigantesque ferme aquacole.
Des études complémentaires sont cependant prévues en 2019, afin d'expliquer la présence de mercure dans les deux atolls et une présence de plomb plus marquée à Makemo. La consommation de poissons pélagiques (thon, espadon), réputés concentrer ces produits toxiques, pourrait expliquer le phénomène.