Il dit non aux projets immobiliers en cours ou en projet, sur l’île sœur. Il, c’est le collectif des associations sportives, culturelles et environnementales de Moorea (Cascem). Pour lui pas de marche, ni de manifestation mais un rassemblement culturel, un tähei àuti…pour montrer l’union du peuple. Ce sont en tout 9 projets immobiliers qui sont mis en cause. Des projets qui favoriseraient les plus riches aux dépens de la population locale. A la tête du collectif, Hinano Murphy.
Invitée sur notre plateau du JT mercredi soir, elle a pointé "ces projets pharaoniques qui mettent en avant l'emploi, mais qui n'ont jamais donné de l'emploi ou sur un très court terme". Hinano Murphy veut que "la population de Moorea puisse bénéficier de ces projets, qu'elle soit acteur de son développement, un développement durable". Ce qui la révolte par dessus tout, c'est "cette spéculation foncière sur nos terres, et on ne peut pas laisser passer".
Un moyen de l'éviter, serait de "ne pas autoriser des ventes à des étrangers qui n'ont pas fait au moins 20 ans de résidence ici", ou bien "favoriser le bail emphythéotique" pour qu'à terme "la terre revienne aux Polynésiens".
Samedi, Hinano Murphy appelle "la population à se lever, et on invite tout le monde qui aime cette île à venir à faire un tähei àuti, la couronne de protection, pour dénoncer tout cela".