Louise Kimitete s'est éteinte mercredi 25 mars 2020, à l'âge de 81 ans.
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Mamie Louise Kimitete avait HORREUR de parler d'elle - du moins aux journalistes. C'était à travers le 'ori tahiti qu'il fallait tenter de l'approcher, de l'amadouer... À travers son enseignement, ses chorégraphies et ses textes, elle se dévoilait en filigrane.
Dans une interview accordée au journal Hiro'a (juillet 2009), Mamie Louise se confiait : "J'ai commencé la danse à 16 ans, dans le premier groupe de 'ori tahiti : Arioi, qui était dirigé par mémé Demonluc. (...) Je "chapais" le salut de la messe pour aller danser ! Je crois que j'ai d'abord dansé par goût de l'interdit." Mamie Louise n'a alors jamais cessé de danser. De Tahiti aux Tuamotu en passant par Hawaii, où elle a longtemps vécu avec son mari, elle a passé sa vie au service du 'ori tahiti mais surtout de ses danseuses et danseurs. Avec les groupes professionnels, "nous avons travaillé à structurer les bases du 'ori tahiti. C'est ainsi que la danse traditionnelle a eu sa place, en 1981, au Conservatoire Artistique Territorial de l'époque", expliquait-elle. Même après sa retraite, Mamie Louise a continué à venir au Conservatoire pour rester aux côtés des enseignants de 'ori tahiti et des élèves. Elle disait :
Dans une interview accordée au journal Hiro'a (juillet 2009), Mamie Louise se confiait : "J'ai commencé la danse à 16 ans, dans le premier groupe de 'ori tahiti : Arioi, qui était dirigé par mémé Demonluc. (...) Je "chapais" le salut de la messe pour aller danser ! Je crois que j'ai d'abord dansé par goût de l'interdit." Mamie Louise n'a alors jamais cessé de danser. De Tahiti aux Tuamotu en passant par Hawaii, où elle a longtemps vécu avec son mari, elle a passé sa vie au service du 'ori tahiti mais surtout de ses danseuses et danseurs. Avec les groupes professionnels, "nous avons travaillé à structurer les bases du 'ori tahiti. C'est ainsi que la danse traditionnelle a eu sa place, en 1981, au Conservatoire Artistique Territorial de l'époque", expliquait-elle. Même après sa retraite, Mamie Louise a continué à venir au Conservatoire pour rester aux côtés des enseignants de 'ori tahiti et des élèves. Elle disait :
"Les enfants ont besoin de moi et j'ai trop besoin d'eux (...) La danse est un peu comme ma prière, je crois en elle et en ceux qui la pratiquent".