Le premier ministre, Edouard Philippe, a proposé ce samedi 30 mai, de reporter le référendum sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie du 6 septembre au 4 octobre 2020, en raison des difficultés logistiques nées de la crise du Covid-19.
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Le premier ministre, Edouard Philippe, a proposé ce samedi 30 mai, de reporter au 4 octobre le référendum sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie initialement prévu au 6 septembre. La raison : les difficultés logistiques nées de la crise du Covid-19.
Dans un communiqué de presse, Matignon explique qu'il s'agit « de garantir le caractère irréprochable de l'organisation du référendum ». Car même si « les opérations de préparation du référendum ont été poursuivies » pendant la crise sanitaire, « un risque demeure sur l'encadrement des procédures de vote », explique Matignon. « Notre capacité à réunir 250 candidatures pour les observateurs nationaux et internationaux, et à les acheminer en Nouvelle-Calédonie dans des délais compatibles avec les trois semaines de quarantaine requises à ce jour » pour chaque arrivant en Nouvelle-Calédonie « n'est pas assurée », ajoute le communiqué.
Edouard Philippe a donc transmis un projet de décret au président du gouvernement de Nouvelle-Calédonie, Thierry Santa (droite loyaliste), et au président du Congrès, Rock Wamytan (indépendantiste), afin de reporter le scrutin d'environ un mois.
Le texte devrait être présenté en Conseil des ministres dans la deuxième quinzaine de juin, l'Etat fixant la date du référendum.
Le scrutin du 4 novembre 2018 avait vu le "non" à l’indépendance l’emporter par 56,7 % des suffrages.
En cas d’une majorité de refus à l’accession à l’indépendance, un deuxième référendum doit être organisé dans les deux ans, et un troisième en cas de nouveau refus.
La Nouvelle-Calédonie avait rapidement fermé les vols internationaux et enregistré seulement 18 cas confirmés de Covid-19.
Dans un communiqué de presse, Matignon explique qu'il s'agit « de garantir le caractère irréprochable de l'organisation du référendum ». Car même si « les opérations de préparation du référendum ont été poursuivies » pendant la crise sanitaire, « un risque demeure sur l'encadrement des procédures de vote », explique Matignon. « Notre capacité à réunir 250 candidatures pour les observateurs nationaux et internationaux, et à les acheminer en Nouvelle-Calédonie dans des délais compatibles avec les trois semaines de quarantaine requises à ce jour » pour chaque arrivant en Nouvelle-Calédonie « n'est pas assurée », ajoute le communiqué.
Edouard Philippe a donc transmis un projet de décret au président du gouvernement de Nouvelle-Calédonie, Thierry Santa (droite loyaliste), et au président du Congrès, Rock Wamytan (indépendantiste), afin de reporter le scrutin d'environ un mois.
Le texte devrait être présenté en Conseil des ministres dans la deuxième quinzaine de juin, l'Etat fixant la date du référendum.
Le scrutin du 4 novembre 2018 avait vu le "non" à l’indépendance l’emporter par 56,7 % des suffrages.
En cas d’une majorité de refus à l’accession à l’indépendance, un deuxième référendum doit être organisé dans les deux ans, et un troisième en cas de nouveau refus.
La Nouvelle-Calédonie avait rapidement fermé les vols internationaux et enregistré seulement 18 cas confirmés de Covid-19.