Après l'échouage de plus de 400 baleines en Nouvelle-Zélande, vendredi 10 et samedi 11 février, des centaines de cétacés morts sont toujours échoués sur des plages de l'île du Sud. Les autorités tentent de prévenir les risques d'explosion dus aux gaz de décomposition.
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Les autorités néo-zélandaises s'emploient encore ce mardi 14 février à débarrasser une plage de centaines de carcasses de baleines-pilotes. Vendredi et samedi, 666 de ces cétacés se sont échoués sur les bancs de sable de Farewell Spit, un cordon littoral de plus de 26 kilomètres débordant à l'extrême nord de l'île du Sud, pour des raisons inconnues. Si plus de 300 baleines ont pu être remises à la mer, les cadavres de plus de 300 autres sont toujours sur la plage. Le site a été fermé au public en raison du risque sanitaire.
Ces carcasses doivent être transportés par camion jusqu'à une partie inaccessible au public d'un parc national, où la nature reprendrait ses droits, a expliqué le service néo-zélandais de protection de l'environnement. Les baleines-pilotes ou globicéphales peuvent peser jusqu'à deux tonnes et mesurer jusqu'à six mètres de long. L'opération représente un défi logistique, a dit Herb Christophers, porte-parole du service de l'environnement. "Elles sont en train d'être déplacées mais la plage est loin d'avoir été nettoyée", a-t-il dit à l'AFP. "Le simple fait de les enlever de la plage va prendre plusieurs jours".
Des employés de son service en combinaison de protection perçaient les cadavres avant enlèvement pour prévenir les risques d'explosion due
aux gaz de décomposition. "J'ai vu des baleines exploser, ce n'est pas joli à voir", a ajouté M. Christophers. Un nombre total estimé à 666 cétacés s'est échoué en deux fois vendredi et samedi à Farewell Spit. Environ 75% des baleines du premier groupe de 415 individus sont mortes tandis que les secours ont réussi à renflouer environ 250 cétacés du second troupeau.
Farewell Spit, à 150 kilomètres au nord-ouest de la ville touristique de Nelson, est régulièrement le théâtre d'échouages massifs de baleines-pilotes. Neuf au moins se sont produits au cours des dix dernières années.
Ces carcasses doivent être transportés par camion jusqu'à une partie inaccessible au public d'un parc national, où la nature reprendrait ses droits, a expliqué le service néo-zélandais de protection de l'environnement. Les baleines-pilotes ou globicéphales peuvent peser jusqu'à deux tonnes et mesurer jusqu'à six mètres de long. L'opération représente un défi logistique, a dit Herb Christophers, porte-parole du service de l'environnement. "Elles sont en train d'être déplacées mais la plage est loin d'avoir été nettoyée", a-t-il dit à l'AFP. "Le simple fait de les enlever de la plage va prendre plusieurs jours".
Les cadavres doivent être percés
Des employés de son service en combinaison de protection perçaient les cadavres avant enlèvement pour prévenir les risques d'explosion due
aux gaz de décomposition. "J'ai vu des baleines exploser, ce n'est pas joli à voir", a ajouté M. Christophers. Un nombre total estimé à 666 cétacés s'est échoué en deux fois vendredi et samedi à Farewell Spit. Environ 75% des baleines du premier groupe de 415 individus sont mortes tandis que les secours ont réussi à renflouer environ 250 cétacés du second troupeau.
Farewell Spit, à 150 kilomètres au nord-ouest de la ville touristique de Nelson, est régulièrement le théâtre d'échouages massifs de baleines-pilotes. Neuf au moins se sont produits au cours des dix dernières années.