La première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a repris, lundi 7 septembre, une campagne électorale interrompue par le coronavirus avec la promesse aux Maoris de rendre férié la journée qui marque pour eux la nouvelle année.
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La culture maorie imprègne de plus en plus la société néo-zélandaise. La communauté représente 15% de la population du Pays. Un poids électoral important qui n'a pas échappé à l'attention de Jacinda Ardern. En campagne pour les Législatives et favorite des sondages, la première ministre travailliste propose donc de faire de Matariki, le nouvel an maori qui tombe généralement en juillet, un jour férié national. Un nouveau pas vers la reconnaissance de la culture indigène et pour l'unité du Pays.
"Je ne peux pas penser à quelque chose de mieux et dont nous aurions besoin en ce moment" a déclaré la première ministre. L'opposition de droite n'attaque pas frontalement cette proposition mais souligne le risque économique. "Certains dans notre équipe pense que c'est une excellente idée. Le problème est qu'il s'agit d'un autre jour férié que les employeurs devront payer", estime Judith Collins, chef du parti national de Nouvelle-Zélande.
Jacinda Ardern répond que le Pays a peu de jours fériés. Cette nouvelle mesure débuterait qu'en 2022 et donnerait un coup de pouce à la consommation et au tourisme. Mais, elle a rappelé surtout que l'enjeu est ailleurs : "il ne s'agit pas seulement d'une décision économique, il s'agit de reconnaître ce que nous sommes en tant que nation".
"Je ne peux pas penser à quelque chose de mieux et dont nous aurions besoin en ce moment" a déclaré la première ministre. L'opposition de droite n'attaque pas frontalement cette proposition mais souligne le risque économique. "Certains dans notre équipe pense que c'est une excellente idée. Le problème est qu'il s'agit d'un autre jour férié que les employeurs devront payer", estime Judith Collins, chef du parti national de Nouvelle-Zélande.
Jacinda Ardern répond que le Pays a peu de jours fériés. Cette nouvelle mesure débuterait qu'en 2022 et donnerait un coup de pouce à la consommation et au tourisme. Mais, elle a rappelé surtout que l'enjeu est ailleurs : "il ne s'agit pas seulement d'une décision économique, il s'agit de reconnaître ce que nous sommes en tant que nation".