Le Conseil de l'Ordre des médecins a mis fin au titre actuel d'homéopathe pour les futurs médecins, tout en envisageant de l'accorder à l'avenir sous réserve de la création d'un "éventuel diplôme interuniversitaire", indépendant de l'industrie pharmaceutique.
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Tout médecin envisageant de pratiquer l'homéopathie ne peut plus désormais acquérir ce qualificatif. Toutefois, les médecins déjà dotés du titre d'homéopathe pourront le conserver, la mesure à effet immédiat n'étant pas rétroactive, selon un communiqué de l'ordre.
"Réuni en session plénière, le Conseil national de l'Ordre des médecins a adopté à une très large majorité une décision mettant fin aux conditions dérogatoires du droit au titre vis à vis de l'homéopathie", a-t-il annoncé.
Ce titre utilisé notamment par des médecins généralistes est une dérogation car ce n'est pas l'équivalent d'une spécialité (cardiologue, pneumologue...).
L'ordre rappelle qu'il reconnaissait l'homéopathie comme "orientation d'activité" depuis 1974 et que, depuis 1984, les médecins devaient justifier d'une formation de 300 heures, universitaire ou non.
"Parmi les critères généraux d'évaluation (...) pour accorder le droit au titre figurent notamment l'exigence d'une formation universitaire validée de type DIU (diplôme interuniversitaire, NDLR), d'une formation qui respecte les règles de déontologie médicale, d'une formation n'ayant pas de lien d'intérêt avec l'industrie pharmaceutique."
L'ordre des médecins appelle donc les "universités à travailler ensemble à l'élaboration éventuelle d'une maquette de diplôme plus globale sur l'intégration des médecines complémentaires et alternatives". Si les universités décidaient de créer ce diplôme, alors dans un second temps, l'ordre "pourrait" se pencher à nouveau sur la question.
"L'application de ces nouvelles dispositions sera effective pour les nouveaux et futurs inscrits à une formation universitaire (en homéopathie, ndlr) à compter de ce jour", précise-t-il.
Début juillet, le gouvernement a annoncé que l'homéopathie ne serait plus remboursée qu'à 15% au 1er janvier 2020, contre 30% actuellement, puis que ce taux tomberait à zéro au 1er janvier 2021. Il s'est rangé à l'avis de la Haute Autorité de santé (HAS) qui avait conclu à l'absence d'efficacité avérée de ces produits pharmaceutiques.
"Réuni en session plénière, le Conseil national de l'Ordre des médecins a adopté à une très large majorité une décision mettant fin aux conditions dérogatoires du droit au titre vis à vis de l'homéopathie", a-t-il annoncé.
Ce titre utilisé notamment par des médecins généralistes est une dérogation car ce n'est pas l'équivalent d'une spécialité (cardiologue, pneumologue...).
L'ordre rappelle qu'il reconnaissait l'homéopathie comme "orientation d'activité" depuis 1974 et que, depuis 1984, les médecins devaient justifier d'une formation de 300 heures, universitaire ou non.
"Parmi les critères généraux d'évaluation (...) pour accorder le droit au titre figurent notamment l'exigence d'une formation universitaire validée de type DIU (diplôme interuniversitaire, NDLR), d'une formation qui respecte les règles de déontologie médicale, d'une formation n'ayant pas de lien d'intérêt avec l'industrie pharmaceutique."
L'ordre des médecins appelle donc les "universités à travailler ensemble à l'élaboration éventuelle d'une maquette de diplôme plus globale sur l'intégration des médecines complémentaires et alternatives". Si les universités décidaient de créer ce diplôme, alors dans un second temps, l'ordre "pourrait" se pencher à nouveau sur la question.
"L'application de ces nouvelles dispositions sera effective pour les nouveaux et futurs inscrits à une formation universitaire (en homéopathie, ndlr) à compter de ce jour", précise-t-il.
Début juillet, le gouvernement a annoncé que l'homéopathie ne serait plus remboursée qu'à 15% au 1er janvier 2020, contre 30% actuellement, puis que ce taux tomberait à zéro au 1er janvier 2021. Il s'est rangé à l'avis de la Haute Autorité de santé (HAS) qui avait conclu à l'absence d'efficacité avérée de ces produits pharmaceutiques.