Les parlementaires ultramarins veulent être plus écoutés

La ministre des Outre-Mer doit dévoiler ce mercredi 4 octobre à Paris l’organisation des Assises des Outre-mer. Annick Girardin affirme que ce sera l’occasion de redonner la parole à ce que l’on n’entend pas.
C'est l'un des grands chantiers du gouvernement Macron : la mise en œuvre des Assises des Outre-mer. Lancées fin septembre, elles devraient durer un peu moins d’un an pour une restitution et une synthèse au printemps 2018 qui seront consignées dans un "livre bleu". Mme Girardin a nommé Thierry Bert au poste de rapporteur général, chargé d’en organiser le cadre et l’agenda.

Selon la ministre des Outre-mer, ces Assises doivent, en autre, "redonner la parole à ceux qui ne la prennent plus et ont perdu confiance en l'action publique". Il n’y a pas que les citoyens ultramarins qui peuvent se sentir éloignés des décisions politiques. Les parlementaires ultramarins de la majorité, aussi, se plaignent de ne pas être suffisamment consultés et écoutés par le gouvernement.

Reportage