Pass sanitaire, le sésame pour plus de liberté de mouvement

Le pass sanitaire fera ses débuts le 1er décembre. Il est destiné à s'assurer du statut d’une personne qui souhaite accéder à un service ou à une activité. Il a été présenté lundi par les autorités comme le meilleur moyen avec la vaccination, afin d'éviter un nouveau confinement.

L'état d'urgence étant levé, le confinement restant la dernière des solutions selon le gouvernement, voici le pass sanitaire. Il sera appliqué dès lundi prochain pour les voyages inter-îles et pour le reste, à partir du 1er décembre.

Romain Flory, chef de projet santé numérique, a présenté cet après-midi la façon d'obtenir ce fameux pass sanitaire, véritable sésame, afin de se rendre dans certains endroits ou pour voyager dans et hors de nos frontières.

 

Pour l'obtenir, il y a 3 conditions :

Soit avoir un certificat vaccinal, à demander en ligne, obtenu quand toute personne présente un schéma vaccinal complet (2 doses). Mais à partir du 15 décembre, une campagne de rappel pour la 3e dose sera lancée à l'adresse des personnes de plus de 65 ans afin que leur certificat vaccinal reste valide.

Soit présenter un test négatif (PCR ou antigénique) après un prélèvement nasal valable pendant 72 heures et reconnu à l'international. Ce test négatif sera donc la preuve pour obtenir le pass sanitaire qui ouvrira les portes par exemple de concerts ou de foires.

Soit présenter un test positif ou de rétablissement, reconnu aussi à l'international, qui précise que telle personne a été positive à un moment donné. Ce test positif s'obtient à partir du 11e jour après la date du prélèvement et pendant 6 mois.

La demande du pass sanitaire s'obtient par internet sur le site de la Direction de la Santé.

 

Si le pass sanitaire doit permettre plus de liberté de mouvement, "il y a un espoir qu'il booste aussi la vaccination", estime Daniel Ponia, responsable de la plateforme covid. Aujourd'hui, 68,4 % de la population de plus de 12 ans présente un schéma vaccinal complet. La campagne de vaccination cible des niches, et se déplace dans les quartiers.

Dans l'Hexagone, on peut dire que ça a marché puisque le taux de vaccination a fait un bond en 2 mois et demi : de 60 à 75%. Ce que disent aujourd’hui les chercheurs et les scientifiques, c’est qu’il faut maintenir le pass, assorti le plus rapidement possible d’une troisième dose, puisque le vaccin réduirait de 60 à 70% le risque de transmission.

 

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