Le Tour de France à la Voile a posé ses valises à Roscoff et, pour cette première journée en terre bretonne, a offert aux coureurs 24 heures de récupération.
Polynésie 1ère•
Point de régate aujourd’hui pour l’équipage tahitien qui a profité de cette journée libre pour dresser un premier bilan de ces deux premiers actes courus en Manche. Teva Plichart, skippeur de Trésors de Tahiti, nous en dit plus :
Pour les prochains jours, l'objectif de cette étape à Roscoff est bel et bien d'accrocher au moins une 7è place afin de participer à la super finale :
L'heure est au briefing et la préparation de la course du lendemain :
Manutea, comment as-tu vécu ces premiers jours de compétition sur le Tour de France à la Voile ?
Manutea Mahai : « Sur les premières régates d’avant saison, j’avais déjà trouvé le rythme assez intense mais nous avions toujours eu des conditions clémentes. Je suis donc arrivé sur le Tour plutôt confiant. Je savais que le rythme allait être soutenu mais je ne m’attendais pas à ce qu’il le soit autant. Le premier jour, j’étais un peu stressé. Pas vis-à-vis des concurrents que je ne connais pas. Enfin si, je sais qui sont les leaders mais je ne connais pas leur parcours ni leur palmarès. Donc je n’avais pas d’appréhension de ce côté. Et puis, nous avons tous les mêmes armes pour concourir puisque les bateaux sont strictement identiques. Non, j’étais plus inquiet des conditions musclées et du manque d’entrainements dans du vent fort. Le premier stadium, je me suis remémoré les manœuvres, je les ai décomposées dans ma tête et puis une fois la ligne de départ franchit j’ai perdu tout mes repères sur l’eau. C’était un peu la panique, j’avais tellement peur de mal faire. J’occupe un poste très physique et sur lequel il faut être très organisé. Je gère les voiles d’avant du bateau et je fais que des manœuvres. Pour ce poste je dois avoir des automatismes et dès qu’une manœuvre est finie, je dois préparer tout de suite à la suivante. Je suis toujours entrain de faire le ménage dans les écoutes. Sur les journées de stade nautique, les parcours sont tout petits et très rapides. Tout s’enchaine à vive allure. C’est très intense sur le bateau. Et puis le rythme du Tour aussi. Roscoff est déjà la troisième ville d’accueil ! »
Quel regard portes-tu sur votre 9e place au classement général ?
Manutea Mahai : « Vu le nombre d’heures d’entrainement dans ce genre de conditions météorologiques, je suis assez satisfait d’être 9e. C’est le début de la compétition et ma première participation, je viens voir ce qu’est le Tour de France. Et puis je suis sûr que nous allons progressivement monter en puissance. Au fur et à mesure de la compétition on va pouvoir développer la tactique et gravir les places dans le classement général. A chaque course, j’apprends. C’est très formateur ! Bien sûr, il reste encore des points à améliorer. Par exemple, j’ai noté que les manœuvres passaient beaucoup mieux après la 3e manche de stade nautique. J’ai donc besoin d’un bon échauffement avant le début du stade nautique.»