Depuis la mi-2015, la Papouasie-Nouvelle-Guinée est en proie à une sécheresse sévère, causée par la présence du phénomène El Nino. L'une des conséquences de cette situation est l'augmentation des violences, particulièrement au sein des familles.
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Même si la situation s'améliore doucement, les conditions de vie sont toujours difficiles pour de nombreux Papous.
Pius est un petit garçon de 8 ans, qui vit à Panduaga, dans la région des Hauts-Plateaux. Il a déclaré à des bénévoles de l'Église unie qu'il habitait désormais chez sa tante, parce que sa mère a tué son père alors qu'ils se disputaient à propos de nourriture. « Ils étaient énervés, ils avaient faim, et elle l'a tué », a-t-il raconté.
Bien d'autres familles ont été affectées par la faim, comme ont pu le constater les humanitaires qui travaillent dans la région. James Komengi est le coordinateur de la gestion des catastrophes au sein de l'Église unie, dans la province d'Hela :
« Il y a un autre enfant qui nous a dit que son père avait cassé la main de sa mère avant de partir vivre à Mont Hagen. La mère ne peut plus rien faire. L'enfant et son petit frère sont les seuls à chercher de la nourriture et à vivre dans le village. »
Depuis quelques semaines, la pluie est enfin revenue. Les cours d'eau se remplissent de nouveau et les habitants peuvent recommencer à planter des fruits et légumes dans leurs jardins potagers. Mais la situation reste très délicate, prévient Mike Bourke, agronome à l'université nationale australienne :
« Ce n'est pas parce qu'il pleut que les gens ont de quoi manger. C'est plus difficile pour les habitants de cultiver la terre après avoir manqué de nourriture pendant si longtemps, il y a beaucoup de maladies, ils sont faibles, vulnérables. Et quand la pluie vient, s'il fait froid, ils peuvent attraper d'autres maladies comme la pneumonie. »
Ce n'est donc pas parce que les conditions météo s'améliorent que la situation revient à la normale. Plusieurs groupes d'aide humanitaire tentent de venir en aide aux habitants en organisant des distributions de nourriture, mais elles sont limitées, car le gouvernement papou tient à remettre lui-même ces dons. Beaucoup de villages isolés, difficiles d'accès, n'ont reçu aucune aide.
Il faut y remédier et continuer à aider les communautés dans le besoin, plaide James Komengi :
« Sérieusement, ces gens ont besoin qu'on leur donne de la nourriture. Ça va durer encore longtemps, et ils ont vraiment besoin de manger. »
Impossible de savoir combien de personnes sont mortes à cause de la sécheresse. Les décès ne sont pas enregistrés dans tous les villages et les autorités communiquent peu sur le sujet.
Pius est un petit garçon de 8 ans, qui vit à Panduaga, dans la région des Hauts-Plateaux. Il a déclaré à des bénévoles de l'Église unie qu'il habitait désormais chez sa tante, parce que sa mère a tué son père alors qu'ils se disputaient à propos de nourriture. « Ils étaient énervés, ils avaient faim, et elle l'a tué », a-t-il raconté.
Bien d'autres familles ont été affectées par la faim, comme ont pu le constater les humanitaires qui travaillent dans la région. James Komengi est le coordinateur de la gestion des catastrophes au sein de l'Église unie, dans la province d'Hela :
« Il y a un autre enfant qui nous a dit que son père avait cassé la main de sa mère avant de partir vivre à Mont Hagen. La mère ne peut plus rien faire. L'enfant et son petit frère sont les seuls à chercher de la nourriture et à vivre dans le village. »
Depuis quelques semaines, la pluie est enfin revenue. Les cours d'eau se remplissent de nouveau et les habitants peuvent recommencer à planter des fruits et légumes dans leurs jardins potagers. Mais la situation reste très délicate, prévient Mike Bourke, agronome à l'université nationale australienne :
« Ce n'est pas parce qu'il pleut que les gens ont de quoi manger. C'est plus difficile pour les habitants de cultiver la terre après avoir manqué de nourriture pendant si longtemps, il y a beaucoup de maladies, ils sont faibles, vulnérables. Et quand la pluie vient, s'il fait froid, ils peuvent attraper d'autres maladies comme la pneumonie. »
Ce n'est donc pas parce que les conditions météo s'améliorent que la situation revient à la normale. Plusieurs groupes d'aide humanitaire tentent de venir en aide aux habitants en organisant des distributions de nourriture, mais elles sont limitées, car le gouvernement papou tient à remettre lui-même ces dons. Beaucoup de villages isolés, difficiles d'accès, n'ont reçu aucune aide.
Il faut y remédier et continuer à aider les communautés dans le besoin, plaide James Komengi :
« Sérieusement, ces gens ont besoin qu'on leur donne de la nourriture. Ça va durer encore longtemps, et ils ont vraiment besoin de manger. »
Impossible de savoir combien de personnes sont mortes à cause de la sécheresse. Les décès ne sont pas enregistrés dans tous les villages et les autorités communiquent peu sur le sujet.