Un policier tué, deux autres blessés sur les Champs Elysées (màj)

Le quartier des Champs Elysées partiellement bouclé
Fusillade mortelle sur les Champs-Elysées. Des policiers ont été visés par des tirs, jeudi 20 avril. L'un d'entre eux est mort, deux autres sont blessés. L'assaillant a été abattu. L'Etat islamique a revendiqué l'attaque.







Un policier a été tué et deux autres grièvement blessés par balles sur les Champs-Elysées, à Paris, jeudi 20 avril, a annoncé la préfecture de police à l'AFP. L'agresseur a été abattu, indique le ministère de l'Intérieur. La section antiterroriste du parquet de Paris est saisie. Regardez l'édition spéciale de franceinfo . 

Un policier tué et deux autres blessés. Selon un premier bilan communiqué par la préfecture de police de Paris, un policier a été tué et deux autres blessés. Une passante a également été touchée. Selon les informations de France 2, une voiture se serait portée à la hauteur d'un car de policiers et un homme serait sorti pour ouvrir le feu avec une kalachnikov.

Un complice recherché ?


Les policiers ont sécurisé le quartier et une opération de police est en cours, indique la préfecture. Toujours selon les informations de France 2, les forces de l'ordre sont à la recherche d'un éventuel complice ou d'autres victimes. Des opérations de déminage sont en cours autour du véhicule de l'assaillant.

Le parquet antiterroriste saisi. Le mobile de l'assaillant reste à déterminer. Mais sa détermination à tirer sur les policiers interroge. "Pour savoir quelles étaient les motivations et ce qui a poussé cet individu à agir, il est beaucoup trop tôt encore pour le dire mais, en tout cas, ce sont des policiers qui ont été pris délibérément pour cible", a dit Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l'Intérieur, sur BFM TV. La section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie.

L'Etat islamique revendique l'attaque 


Le groupe Etat islamique a revendiqué l'attaque, via son agence de propagande Amaq, identifiant l'assaillant comme "Abu Youssef al belgiki". La section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie. "Nous sommes convaincus" que la piste "est d'ordre terroriste", a déclaré François Hollande.

Les enquêteurs poursuivent  leurs investigations, à deux jours du premier tour d'une présidentielle placée sous haute surveillance en raison de la menace jihadiste.
              
François Hollande a "convoqué" un conseil de défense vendredi à 8h00, à l'issue jeudi soir d'une réunion de crise au cours de laquelle le Chef de l'Etat s'est entretenu avec le Premier ministre Bernard Cazeneuve et les ministres de l'Intérieur et de la Justice, Matthias Fekl et Jean-Jacques Urvoas.
                      
L'attaque, qui a eu lieu vers 21H00, a été presque aussitôt revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique (EI), à l'origine de la plupart des attentats, parfois de masse, qui ont fait 238 autres morts depuis 2015 en France. "L'auteur de l'attaque des Champs-Elysées dans le centre de Paris est Abu Yussef le Belge, et c'est un des combattants de l'Etat islamique", selon un communiqué publié par son organe de propagande Amaq.
              
Or, selon des sources proches de l'enquête, l'agresseur abattu est un Français de 39 ans, qui faisait déjà l'objet d'une enquête antiterroriste. Cela pose donc la question de savoir s'il s'agit du même homme que celui donné par l'EI.
              
"L'identité de l'attaquant est connue et a été vérifiée", a indiqué devant la presse, près du lieu de l'attaque, le procureur de la République de Paris, François Molins. Mais il s'est refusé à la dévoiler, en raison des nécessités de l'enquête ouverte par le parquet antiterroriste.
 
Un policier tué, deux autres blessés sur les Champs Elysées