Présidentielles : les yeux rivés sur le second tour

Comme en 2017, le 23 avril les électeurs polynésiens vont devoir choisir entre les deux finalistes.
Maintenant que les deux candidats au deuxième tour sont connus, il s'agit pour les partis locaux de se positionner en faveur de l'un ou l'autre. Tout cela, en prenant en compte le fort taux d'abstention en Polynésie.

Emmanuel Macron et Marine Le Pen seront opposés pour le second tour de l'élection présidentielle le 23 avril prochain en Polynésie et alors que les résultats du premier tour pourraient laisser penser que l'issue de l'élection est scellée, le fort taux d'abstention et le report des voix, ne mettent aucun candidat à l'abri. 

Il faut se souvenir qu'Emmanuel Macron, ancien ministre certes mais sans mandat électoral et sans parti politique avait fini, en 2017, par décrocher le rôle principal à l’Elysée. Le reportage de Miri Tumatariri. 

Le taux d'abstention a atteint 69% au fenua, un chiffre historiquement haut. Pour le politologue, Sémir Al Wardi, il s'agit d'un levier pour les électeurs. Une arme pour dire leur mécontentement vis à vis de la classe politique. C'est désormais visible dans toutes les démocraties.

Comment alors mobiliser à nouveau les troupes pour le second tour ? Le sénateur Teva Rofritsch explique à Maruki Dury la stratégie du Tapura Huiraatira.

Pour le Rassemblement National, il faudra compter sur les reports de voix et aller dans les quartiers. Charles Atger, membre du parti, veut aussi qu'une réflexion plus profonde soit lancée.

Au delà des élections présidentielles, il s'agit pour les partis politiques locaux de préparer les élections législatives.