Quand Tahiti préparait le rori

Un superbe reportage photo de Peter Rongomate, réalisé à Faa'a en 2009. 
"J'habitais Faa'a à l'époque, explique Peter Rongomate, photographe professionnel qui vit désormais à Raiatea. Je voyais cette famille dont la vie tournait autour de la pêche et de la préparation des rori. Parents, enfants, tout le monde participait ! Les adultes allaient ramasser les rori tandis que les enfants attendaient qu'ils soient prêts pour les mettre à sécher sur le toit de la maison. J'ai eu envie de faire ces photos à titre tout à fait personnel car ils me touchaient du fond du coeur. Les parents disaient que cela leur permettait d'acheter notamment les fournitures scolaires des enfants." 
 

La pêche commerciale d’holothuries (rori), initiée en 2008 en Polynésie, s’est considérablement développée pour atteindre en 2011 et 2012 des exportations record à hauteur de 125 tonnes. En 2012, cette pêche a été réglementée afin de permettre la mise en place des mesures de gestion et de suivi nécessaires pour assurer la traçabilité des produits exploités, et la pêche commerciale a été suspendue. L’exploitation commerciale des rori en Polynésie est désormais très encadrée
 

LE SAVIEZ-VOUS ?


Les deux espèces de rori les plus recherchées sont le rori titi blanc et le rori titi blanc. Leur valeur commerciale est la plus forte.  
 
Rori titi blanc
Rori titi noir

Quid de la pêche aux rori en 2019 ?


Le comité de gestion de l’île de Katiu a demandé l’ouverture de la pêche aux holothuries sur les îles de Katiu, Hiti, Tepoto-Sud et Tuanake, aux Tuamotu. Celui de Taenga aussi (pour Taenga et Nihiru). La pêche y est ouverte jusqu’au 31 octobre 2019 ; des quotas par espèce sont prévus dans chaque île, et la mise en place d’une zone de réserve au moins égale au tiers de la surface du lagon est également en vigueur dans chaque île. 

Source : ressources-marines.gov.pf