En pleine affaire "Penelope Gate" et alors que le FN aussi est soupçonné d'emploi fictif, l'Assemblée Nationale publie la liste des collaborateurs parlementaires. Qui travaille pour Jean-Paul Tuaiva, Jonas Tahuaitu et Maina Sage ? Nous retrouvons de la famille ou encore une certaine Pascale Haiti.
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Dans un souci de transparence, l'Assemblée Nationale publie la liste des collaborateurs des députés. Ils sont là pour les assister lors de leurs différentes missions inhérentes à leur mandat. Sur son site Internet, l'Assemblée précise que "leur contribution à l’activité du député est variable, allant de simples tâches matérielles à des contributions plus élaborées (discours, amendements)." Chaque député dispose d'une enveloppe d'1,140 millions de Fcp pour employer et rémunérer ses collaborateurs, selon un contrat de droit privé. Et si la gestion de la paie se fait directement par l'élu, ce crédit est rallongé de 50 %, afin de s'acquitter des cotisations sociales. Chaque élu peut embaucher jusqu'à cinq collaborateurs.
Ils sont rémunérés en moyenne, selon les syndicats, entre 260 000 Fcp et 310 000 Fcp par mois.
Ce qui pose problème dans l'affaire François Fillon notamment, ce n'est pas tant qu'il embauche sa femme, c'est plutôt la somme de travail difficile à quantifier et rémunéré indirectement par de l'argent public.
Ainsi, pour Jean-Paul Tuaiva, il emploie trois collaboratrices. Miluska Frogier, sa compagne, et Herminia Marutaata, 12e sur la liste "Punaauia to'u oire", lors des municipales de 2014, comme "collaboratrices de circonscription". Ainsi, elles travaillent depuis Tahiti. Légalement, rien n'interdit d'employer des membres de sa famille. Mais ils ne peuvent pas prétendre à plus de la moitié de l'enveloppe attribuée aux députés, c'est-à-dire moins de 570 000 Fcp. Seule collaboratrice présente physiquement à l'Assemblée Nationale : Sylvie Bouras.
Jonas Tahuaitu atteint le maximum de cinq collaborateurs : Eddy Apuarii, seul responsable du bureau parlementaire basé à Paris. Liana Oopa et Emélie Pahuiri sont embauchées à la permanence du député à Papeete. Egalement, Ivana Tahuaitu et Pascale Haiti, sans précision de fonction. Pour Pascale Haiti, la compagne de Gaston Flosse, certains élus ont appris la nouvelle ce matin : "Ah bon ? Je ne l'ai jamais vue." Jointe par téléphone, Pascale Haiti précise travailler depuis Tahiti.
Enfin, Maina Sage emploie quatre collaborateurs. France Durocher, employée à temps partiel à l'Assemblée de Polynésie française, tout comme Hervé Lallemant. Sarah Teriitaumihau, collaboratrice à l'Assemblée Nationale et Raphaël Lapin, conseiller parlementaire. Pas de membre proche de sa famille et majoritairement des jeunes très diplômés.
Cette liste donne des noms, mais ne précise pas quel travail est fourni par chacun.
Ils sont rémunérés en moyenne, selon les syndicats, entre 260 000 Fcp et 310 000 Fcp par mois.
Ce qui pose problème dans l'affaire François Fillon notamment, ce n'est pas tant qu'il embauche sa femme, c'est plutôt la somme de travail difficile à quantifier et rémunéré indirectement par de l'argent public.
Ainsi, pour Jean-Paul Tuaiva, il emploie trois collaboratrices. Miluska Frogier, sa compagne, et Herminia Marutaata, 12e sur la liste "Punaauia to'u oire", lors des municipales de 2014, comme "collaboratrices de circonscription". Ainsi, elles travaillent depuis Tahiti. Légalement, rien n'interdit d'employer des membres de sa famille. Mais ils ne peuvent pas prétendre à plus de la moitié de l'enveloppe attribuée aux députés, c'est-à-dire moins de 570 000 Fcp. Seule collaboratrice présente physiquement à l'Assemblée Nationale : Sylvie Bouras.
Jonas Tahuaitu atteint le maximum de cinq collaborateurs : Eddy Apuarii, seul responsable du bureau parlementaire basé à Paris. Liana Oopa et Emélie Pahuiri sont embauchées à la permanence du député à Papeete. Egalement, Ivana Tahuaitu et Pascale Haiti, sans précision de fonction. Pour Pascale Haiti, la compagne de Gaston Flosse, certains élus ont appris la nouvelle ce matin : "Ah bon ? Je ne l'ai jamais vue." Jointe par téléphone, Pascale Haiti précise travailler depuis Tahiti.
Enfin, Maina Sage emploie quatre collaborateurs. France Durocher, employée à temps partiel à l'Assemblée de Polynésie française, tout comme Hervé Lallemant. Sarah Teriitaumihau, collaboratrice à l'Assemblée Nationale et Raphaël Lapin, conseiller parlementaire. Pas de membre proche de sa famille et majoritairement des jeunes très diplômés.
Cette liste donne des noms, mais ne précise pas quel travail est fourni par chacun.