L'affaire remonte à août 2019, un habitant de l'île de Raiatea s'en prend à un voilier, coupe ses amarres afin de protester contre ce qu'il appelle les ancrages sauvages. Plainte du propriétaire. Vendredi dernier, le tribunal déboute le navigateur et inflige une simple amende au prévenu.
Une amende de 50 000 cfp et la relaxe pour Tehina Rota et son fils, dans le cadre d’une affaire survenue en août 2019 sur un voilier. Le père et le fils avaient coupé les amarres du voilier. Les faits jugés vendredi 19 février se sont déroulés à Raiatea.
Les deux hommes sont intervenus en tant que membres de l’association "Paruru i te tatahi e te tai roto". Selon eux, le plaisancier ne respectait pas la règlementation en cours. Finalement, Tehina Rota, vice-président de l’association écope d'une amende de 50 000 cfp. Le plaisancier a, quant à lui, été débouté. "Le tribunal a bien compris le combat de cette association et a considéré qu'une personne devait être relaxée et condamnée à une petite amende. Le combat donc continue", epxlique James Lau , avocat de Tehina Rota.
De son côté le président de l'associaiton, Tehina Rota, souligne que de nombreuses réunions ont été faites avec les autorités, les professionnels du tourisme et les communes. "Mais jusqu'à aujourd'hui, rien ne bouge. On ne voit rien de la part des autorités, du coup, on se met en association et on va sur site pour faire de l'information des réglements qui existent dans notre Pays." En clair, il faut empêcher l'occupation déraisonnée de l'espace lagunaire pour éviter des procès.
Les proriétaires des bateaux s'y soumettent bien volontier. "Je ne suis pas contre de payer des redevances pour avoir ensuite des services adaptés genre l'eau ou un accès à terre (...) Il faut s'asseoir autour d'une table et en discuter", souligne Ben Gatras, plaisancier et vice-président de l'association des plaisanciers de Apooiti.