[MAJ] Référendum en Nouvelle-Calédonie : réactions et analyses

La deuxième consultation référendaire sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie s'est conclue dimanche sur 53.26 % pour le Non à l'indépendance. Quelles sont les réactions des élus polynésiens ? L'historien Jean-Marc Régnault nous donne son analyse.
Pour la seconde fois en 2 ans, les Calédoniens ont dit " non " à l'indépendance. C'est le choix de 53,26% des électeurs. Mais ce résultat est en recul par rapport au premier référendum d'autodétermination de novembre 2018. En effet, le camp du "oui" a gagné  plus de 3 points. 

La forte participation près de 86% a donc profité aux partisans de l'indépendance. Le représentant Philip Schyle, qui est né et qui a vécu 17 ans en Nouvelle-Calédonie, est surpris et inquiet en même temps.

Interview


En l'absence d'Edouard Fritch, en déplacement à Paris, c'est le vice-président qui a réagi. Tearii Alpha dit respecter le choix des électeurs calédoniens.
 

Interview


A Paris, après avoir été reçu, samedi 3 octobre, par le Premier ministre Jean Castex, lundi, le président Edouard Fritch rencontrera Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique.


[MAJ]

Les chiffres du referendum révèlent une vraie fracture dans la société calédonienne avec 2 tendances, pour ne pas dire 2 camps :   celui du OUI (à l’Indépendance) qui a progressé de 3 points par rapport à 2018, l’écart se resserre : 10 000 voix séparent le OUI et le NON. La participation a été de 85,64% : un record (+4 points par rapport à 2018). Une hausse qui profite aux indépendantistes.

Un 3ème référendum est attendu en 2022 selon les accords de Nouméa. Mais des changements politiques pourraient se produire dans les jours à venir avec de nouvelles alliances au regard des résultats obtenus lors de ce scrutin, c’est ce qu’ explique l’historien Jean-Marc Regnault: 
 

Jean Marc Regnault, historien